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2048 Fin du Nickel

Date d'épuisement des richesses naturelles de notre planète , exploitables à un coût admissible et au rythme actuel de consommation

 

 

LE NICKEL

 

 

Annoncer la fin du fer en 2087 et celle du nickel en 2048, alors que notre planète est constituée d'un noyau externe de fer et de nickel liquides, a de quoi faire sourire.

 

Mais imaginez un peu le trou de 4108 kilomètres qu'il faudrait pratiquer dans la croute terrestre puis dans le manteau de lave en fusion et enfin dans le noyau externe, alors que le puits de forage pétrolier le plus profond du monde atteint seulement 11,68 kilomètres (sur le site russe de Sakhalin-1 est).

 

Jamais aucune technologie, fut-elle avancée, ne pourra s'affranchir de la pression (environ 370 GPa) et de la chaleur (plus de 1200 °C) pour aller siphonner le fer ou le nickel liquides du noyau terrestre externe (le noyau interne étant probablement solide).

 

Le nickel est un élément chimique, de symbole Ni et de numéro atomique 28.

 

Ce métal est la quatorzième ressource non renouvelable amenée à disparaitre du fait de l'exploitation humaine intensive.

 

Le stock est estimé à 67 millions de tonnes dans les gisements exploitables.

 

Juin 2008 : il reste 40 années de réserve, au rythme actuel de production qui est de 1,6 millions de tonnes par an.

 

L'épuisement du nickel sera donc définitif en 2048.

 

Les sources proviennent de L'USGS (le service géologique des Etats unis) http://minerals.usgs.gov/

 

Cette date est donnée à titre purement indicatif. Elle peut en effet varier selon les sources et l'évolution de notre civilisation.

 

Le nickel sert essentiellement à la production de l'acier inoxydable (65%) ainsi que d'alliages d'aciers et fontes alliées (22,5%). Revêtements de surface : 7,5%.

 

Les problèmes engendrés par la disparition du nickel interviendront bien avant la date fatidique. Bien sûr, le nickel sera encore présent dans le sous-sol, mais sous forme extrêmement diluée et donc inexploitable.

 

Même si, grâce à des technologies avancées, nous découvrions de nouveaux gisements au cours d'explorations plus poussées de la croûte terrestre, cela ne ferait que repousser l'échéance de quelques années et ne modifierait pas grand chose à la donne.

 

Le nickel provient de l'explosion de l'étoile dont les débris ont donné naissance au Soleil et à la Terre, il y a plus de cinq milliards d'années.

 

On ne peut pas le synthétiser et il n'existe aucun substitut. Certains astéroïdes en contiennent. Mais vous vous rendez compte de la dépense d'énergie que cela demanderait pour aller le chercher?

 

A noter la présence dans les fonds océaniques, à plusieurs kilomètres de profondeur, de boues métallifères et de nodules polymétalliques dont on peut extraire du nickel (1,25-1,5%). La quantité totale de nodules polymétalliques sur le plancher océanique a été estimée à plus de 500 milliards de tonnes par A.A. Archer en 1981. Mais, vu les profondeurs à laquelle ils se trouvent, ces gisements ne sont pas rentables.

 

Il restera le recyclage, mais l'offre sera certainement bien inférieure à la demande, qui ne va cesser de croître avec le développement exponentiel des pays émergeants.

 

L'Australie possède 35% des réserves mondiales connues, suivie par la Nouvelle Zélande (11%) et la Russie (10%).

 

Pour en savoir plus…

 



22/10/2011
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