karfa93

karfa93

Chaud ou froid

Chaud ou froid

 

 
   

 

           Et si les prévisions désastreuses de Sir King, le Ministre Anglais, concernant les graves problèmes climatiques des cinquante ans à venir, se confirmaient.

 

           Celui-ci, à l’époque, (dans les années 2 000), avait fait part de son inquiétude à Tony Blair. Mais ce dernier bien que l’ayant pris au sérieux, le pria de ne rien faire et surtout de ne rien dire. Sir King avait pourtant cru que l’information était beaucoup trop importante pour être cachée au grand public. Aussi, accorda-t-il, cette année-là, une entrevue à la revue américaine « Science » qui publia son article, dont voici la teneur :

 

           -- De mon point de vue, le changement climatique est le problème le plus important que nous ayons aujourd'hui, beaucoup plus sérieux que n'importe quelle menace de terrorisme.

 

           Dès la parution de cette annonce, l’Angleterre plaça un « mandat » de silence sur David King qui, dorénavant ne pourra plus parler en public de ce sujet sous peine de prison….

 

           Mais à quoi pensait Sir King lorsqu’il parlait de changement climatique ?

 

           Un mois plus tôt, en Février 2004, le Pentagone s'est impliqué dans cette affaire, ce qui aurait réactivé tout le monde. Depuis plusieurs années, le Pentagone avait fait faire des recherches sur le réchauffement global. Il s’intéressait aux problèmes que ces changements climatiques pouvaient causer à la sécurité nationale.

 

           Une étude spéciale avait été menée par un des Départements du Pentagone, le « Bureau Net Assessment », dirigé par Andrew W. Marshall. C’est lui, qui avait la responsabilité des menaces à long terme sur les Etats-Unis.

 

           Sur une base de données américaine appelée « Réseau des Affaires Globales », Marshall avait étudié les possibilités du « Réchauffement Global » sur la Sécurité Américaine. L'étude avait été achevée en Octobre 2003 et remise au Pentagone, puisque c’était lui qui prenait la responsabilité de ce problème au point de vue du pire.

 

           Cette brillante étude s'intitulait :

 

          « Un scénario imminent, au sujet du changement climatique et de ses implications sur la Sécurité Nationale des Etats-Unis ». Mais le résumé allait bien au-delà de ce, à quoi s'attendait la plupart des experts.

 

           En voyant les implications incroyables que cette étude dévoilait, Marshall prit la décision d'en informer officiellement le public américain. Et probablement à cause de la position bien négative du Président Bush sur le Réchauffement global, il se décida à aller le voir. Il publia donc à cette intention, son étude dans la revue « Fortune » du 9 Février.

 

           Dans son article, il y expliquait la fonte des Pôles Nord et Sud, ainsi que celle des glaciers situés tout autour de la planète. Ceux-ci étant composés d'eau douce, pourraient être la source de l'imminence du désastre climatique mondial.

 

           Le Gulf Stream, appelé scientifiquement le pourvoyeur « thermohaline » de l'Atlantique Nord, est un courant d'eau tiède qui vient du dessous de l'Equateur et qui coule à la surface de l'océan vers le nord. Cette eau tiède empêche l'Amérique du Nord et l'Europe Occidentale de geler. C’est elle qui maintient également la plupart des climats du monde en équilibre.

 

          Mais lorsque le Gulf Stream se refroidit, il descend tout droit vers le fond de l'océan. Telle une rivière, il retourne vers l'océan du sud où il se réchauffe de nouveau. Puis il remonte une nouvelle fois à la surface, dans un courant continu convergent. Il dessine ainsi, un huit géant en trois dimensions.

 

           La base motrice qui fait couler cette eau tiède, se trouve au nord, là où le Gulf Stream serpente au fond des eaux. C'est la densité du sel de l'océan qui fait que cette rivière peut couler, et tirer l'eau tiède du sud.

 

          Aujourd'hui, les pôles fondent, l'eau douce coule dans l'Océan Atlantique, la densité du sel diminue… Le Gulf Stream ne coule plus aussi loin et son courant se ralentit. Depuis dix ans, il ne cesse de ralentir, dramatiquement disent les uns.

 

          Ce sont hélas les moins nombreux.

 

           Pendant que le Gulf Stream ralentit, le réchauffement n'arrive plus à atteindre les régions nord de l'Atlantique. Les schémas climatiques commencent à se modifier, car ils dépendent de ce réchauffement pour se maintenir en équilibre.

 

           La revue anglaise « Discovery », a publié en Septembre 2002, un des premiers articles indiquant que la vérité pourrait être différente de tout ce qui avait été annoncé auparavant. Par exemple, ce que les Etats-Unis avaient prédit, se trouvait sur la page de garde :

 

           « Surprise de dernière minute : Le réchauffement global, une nouvelle ère glaciaire ? ». La suite de l’information enfonçait le clou :« Les océanographes ont découvert une immense rivière d'eau douce dans l'Atlantique qui est formée par la fonte de la glace polaire. Ils suggèrent qu'il serait possible que le Gulf Stream s'arrête bientôt.

 

           Cette catastrophe, plongerait l'Amérique du Nord et l'Europe, dans des hivers glaciaux ».

Le scoop date de quelles années. Mais personne ne l'a entendu. La vie a suivi son cours, sans tenir aucun compte de l'incroyable danger qui s’approche.

 

           De plus, d'après l'étude basée sur ce que connaît le Pentagone, le Gulf Stream n'est pas simplement en train de ralentir, mais plutôt de s'arrêter. La dernière fois que cela s’est produit, remonte à plus de huit mille deux cents ans. Mais d'après l’étude, le scénario actuel est bien plus dramatique. A l’époque, le Gulf Stream en s'arrêtant, laissa le Nord de l'Europe sous une couche de glace de huit cents mètres. New York et l'Angleterre subirent alors, un climat similaire à celui de la Sibérie.

 

           Il en résulta une véritable « ère glaciaire » qui dura environ cent ans. On peut comprendre alors pourquoi le Pentagone est si inquiet. D'après Andrew Marshall, ainsi que Sir David King, ce problème du Gulf Stream est une menace bien supérieure à toutes sortes d’actes terroristes, que ce soit pour la sécurité nationale des USA, ou celle des autres pays.

 

           En effet, le terrorisme n'est rien, comparé à ce que serait l'arrêt du Gulf Stream !

 

           Ce serait bien pire. Sans des conditions climatiques stables, l’agriculture deviendrait impossible. D'après le Pentagone, le problème prendrait une telle ampleur dans un futur proche, que des guerres pourraient se produire partout sur la planète. Ce ne serait pas seulement pour l’acquisition du pétrole et de l'énergie, mais pour celle de la nourriture et de l'eau.

 

           Des pays entiers devraient être évacués. La Finlande, la Suède et le Danemark, seraient sous la glace. D’autres pays seraient inhabitables pour toutes sortes d'autres raisons. Cette énorme migration serait la plus grande menace qui pourrait être faite alors, contre la sécurité du pays. Dixit toujours le Pentagone.

 

           Ce qui s’est passé il a huit mille deux cents ans, se reproduira peut-être, encore plus gravement de nos jours. A l’époque, ce ne fut qu’un accident climatique. A l’heure actuelle, les climatologues évoquent presque tous, l’arrivée d’une ère glacière. Si le phénomène est accéléré, d’une manière ou d’une autre, cette période d’une durée de cent ans risque fort de se traduire alors par un cycle de quatre ou cinq mille ans.

 

          Mais les gouvernements, conscients des réactions de masses, ne tiennent pas à angoisser outre mesure, leurs populations. Il y a peu de temps encore, les climatologues ne prévoyaient pas ce désastre avant deux ou trois cents ans.

 

           Et maintenant, ces mêmes scientifiques sont pris d’un doute. Ils ne savent pas si, suite à son ralentissement, le précieux Gulf Stream ne va pas « décrocher » d’un seul coup. Il permettrait alors l’arrivée du courant d’eau glacée du Labrador, qui se serait déjà refroidi de trente degrés. Celui-ci pourrait ainsi déverser ses flots gelés sur l’Europe du nord.

 

           Il se pourrait donc bien, que dans un avenir très proche, les choses se gâtent. Le Pentagone prévoit ces réjouissances pour 2040. Les Allemands, un peu plus optimistes, ne prédisent le drame que pour la seconde moitié du vingt et unième siècle, avec peut-être une période intermédiaire de quelques années, pendant lesquelles la chute de la température pourrait, en un premier temps, être compensé par le réchauffement actuel.

 

           Les Français eux, comme à leur habitude, ne donnent aucune date et se contentent d’observer le phénomène. Mais dans l’ensemble, tous ces gouvernements se gardent bien d’alerter la population. Ils préfèrent dire en général : « Tout va très bien dans le meilleur des mondes, Madame la Marquise ! ».

 

           Ces lignes, je les ai écrites en 2 009 sous un autre pseudonyme, (après consultation, car comme vous l’avez compris, le sujet n’est pas de moi), dans un ouvrage réalisé à 4 mains, il y a maintenant quelques années (l’Enfant qui venait du futur), que je vous recommande.

 

           Thèse que j’ai aussitôt réfutée pour ne pas passer pour un demeuré, j’ai prétendu que j’avais « surfé » sur un thème de fiction pour agrémenter mon roman.

 

           Mais voila, la fiction semble aujourd’hui rattrapée par la réalité, car aujourd’hui, certains journaux osent en reparler dans un article de Chloé Durand-Parenti, publié par Le Point.fr : www.ecologie.tv

 

          Et vous allez voir que cette fois, avec cette vague de froid qui sévit,  la nouvelle risque d’être prise au sérieux.

 

           karfa93



06/02/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 13 autres membres