La Saga des Humanoïdes
LA SAGA DES HUMANOÏDES
Le formidable destin des Primates. Ce groupe concerne aussi bien l’homme, les Singes et les Lémuriens qui ont tous des origines très anciennes. A la fin de l’ère secondaire alors que les Dinosaures étaient encore les maîtres absolus, de curieux petits mammifères forestiers, ressemblant paraît-il à des musaraignes, se nourrissant d’insectes, peuplaient les arbres. Ce n’était pas encore des Primates, mais leurs ancêtres. Très vite ils se diversifièrent dès le début du tertiaire et l’une de ces branches donna naissance aux premiers Primates. Vers 18 à 20 millions d’années les climats changèrent et les grandes forêts Africaines et Eurasiennes se rétrécirent laissant la place à la savane. Bien que l’ensemble des paléontologues ne semble pas tout-à-fait d’accord sur l’origine de la lignée des Humanoïdes, une certitude semble cependant acquise, contrairement à une idée profondément ancrée depuis très longtemps, est que l’homme avait échappé à la radiation adaptative (ou évolutive), cette erreur fut vite réparée car ces dernières années ce n’est pas moins de 9 espèces d’Hominidés réparties en 3 branches bien distinctes, (sans compter les sous-branches qui semblent pointées le bout de leurs nez), qui ont été dénombrées entre –4,2 et – 1 million d’années. De la Tanzanie au Tchad en passant par l’Afrique du sud et le Kenya, nos ancêtres ou tout au moins leurs proches familles ont semble-t-il beaucoup voyagés durant ces quelques derniers millions d’années. Le dernier d’entre eux fut découvert au Tchad en 2001 (Toumaï), il est paraît-il en prime le plus ancien répertorié dans cette liste.
Sa datation serait de -7 millions d’années, espérons qu’il y restera longtemps car dans ce domaine déclarations et contre-déclarations se succèdent rapidement, sans compter que de nouvelles fouilles peuvent venir à tout moment relayer cette trouvaille aux oubliettes.
Est-il vraiment un de nos aïeuls ? La certitude n’existe pas et ébranle bien des convictions établies, la controverse divise pas mal de monde chez les scientifiques. Les atouts qu’il possède, son squelette d’abord bien sûr, sa dentition, sa boîte crânienne et sa bipédie, oh ! Pas aussi souple que la nôtre mais meilleure que celle de Lucie, vous connaissez Lucie? Notre arrière-grand-tante qui vécue vers –3,5 millions d’année avant JC, celle qui a fait tant parler d’elle, plus courtisée qu’une midinette, plus photographiée qu’une star, a tant fait parler d’elle dans les revues scientifiques, dans la presse et on l’a même vue dans un film pas seule certes, mais quelle carrière on n’en pas fait autant pour ses congénères pourtant nombreux à être mis à jour.
Mais assez parlé de Lucie, elle a eu son heure de gloire, voyons plutôt le cas de Toumaï, s’il sème la zizanie c’est son grand âge – 7 millions d’année, (comme quoi même en archéologie la discrimination de l ‘âge joue, un peu comme sur le marché de l’emploi) mais pourquoi cette date dérange-t-elle tant? Depuis quelques temps, les meilleurs spécialistes prétendaient que vers un peu moins de 3 millions d’années, des hominidés différents des australopithèques, venant des plaines de l’Afrique de l’Est, possédant un cerveau plus volumineux, une mâchoire plus petite, marchant debout et capable de tailler des outils rudimentaires leur appartenance au genre Homo feraient d’eux les premiers hommes.
Comment sont-ils apparus ; l’Afrique à cette époque connaît des bouleversements climatiques dus à un refroidissement général, associé à une sécheresse extrême, entraînant des modifications radicales du milieu africain ; la forêt se raréfie et la savane se transforme en prairie. Privé de leur habitat boisé sécuritaire, la surpopulation et la promiscuité s’amplifiant, la lutte pour la survie devenant problématique, un certain nombre de ces hominidés quittent leurs bois protecteurs, tentant l’aventure en plaine.
Dès cet instant 2 stratégies adaptatives vont voir le jour. Certaines évolueront vers des formes plus robustes qui disparaîtront vers – 1 million d’années, l’autre adaptation évoluera vers les australopithèques, nos grands-parents.
Voilà pourquoi Toumaï provoque bien des réactions, si il devait se confirmer comme étant du type hominidé, cette belle théorie s’effondrerait, et renverrait toutes ces sommités de l’archéologie au tableau noir et ceci pour de nombreuses années.
Une autre question : Pourquoi les autres lignées hominidés se sont éteintes ? L’homo sapiens va-t-il disparaître à son tour dans l’avenir, après un petit million d’années de bons et loyaux services tout comme ses nombreux cousins. Les primates ont pour leur part vécu pas loin de 70 millions d’années ; ils ne semblent pas être en danger immédiat d’extinction ; si risque il y a, viendrait plutôt de l’homme qui grignote chaque jour un peu plus son environnement. Et quel serait le prochain candidat en lice à prendre le pas sur l’homme ? Ce nouvel homme supérieur viendrait-t-il de l’homme lui-même ? Un nouveau rameau issu de l’homo sapiens sapiens, un être supérieur comme nous le décrit si bien les auteurs de science fiction. Le cerveau plus développé, doué de facultés psychiques extraordinaires, non personnellement je ne le crois pas.
Un accroissement côté cerveau chez l’homme, bien qu’il se développe de génération en génération, doté de pouvoirs psychiques du genre parapsychiques ne semble pas à l’ordre du jour mais il est certain que notre cerveau pèse plus lourd que celui de nos parents et encore plus lourd que celui de nos grands-parents.
Homo sapiens, quel drôle de qualification ? Sapiens, « la sapience, la sagesse en grec », où l’homme peut-il bien dissimuler sa sagesse ? Faut-il que l’homme soit si présomptueux pour s’adjuger un pareil patronyme ! Sapiens « la sagesse » ! A quel moment au cours de son histoire l’homme a-t-il fait preuve de sagesse, de jugement ? Tant de démence cumulée ne peut avoir qu’une seule explication.
Si l’on étudie la longévité des lignées qui nous ont précédées, l’existence moyenne se situe en 500 000 et 1 million d’années, l’homme moderne (l’homo sapiens sapiens) aurait vu le jour vers –50 000 ans environ, or comparons ces chiffres à la durée moyenne d’une filiation 750 000 ans soit 1/15 éme, par rapport à une vie d’homme (75 à 80 ans) ces 50 000 ans représentent 5 ans et demi..
L’homme moderne, l’Homo sapiens sapiens n’a que 5 ans et demi ! Avant d’acquérir la sapience « la sagesse » il lui faudra donc grandir, mûrir, aussi armons-nous de patience et attendons quelques centaines de milliers d’années.
La seule vraie menace, c’est qu‘à chaque mutation l’espèce nouvelle dans son expansion, dans son désir de conquête, saccage un peu plus la planète, au préjudice des autres espèces. Plus son cerveau grandit, plus il fait du nettoyage par le vide autour de lui, alors qu’il a conscience que la survie de l’environnement est sa propre survie. Il lui faudra donc apprendre à partager et partager est un terme, bien qu’il l’ait inventé, qu’il l’ait crée, il n’est pas encore prêt à le mettre en application. Mais nous en reparlerons plus tard.
Non, je crois pour ma part que la prochaine évolution que l’homme aura à faire face ne sera pas psychique, ce sera plutôt une transformation physique, elle est même peut être déjà amorcée.
Vu la pollution qui augmente de jour en jour, le taux de carbone dans l’air va dans les prochaines décennies déclenché un changement radical du climat (voir article sur le cycle du carbone). Si l’homme veut continuer à vivre, il lui faudra augmenter sa capacité pulmonaire car l’oxygène va se raréfier au profit du carbone et il n’acquerra pas de faculté chlorophyllienne (il ne faut pas rêver) ou ses rythmes respiratoires et cardiaques vont s’accélérer.
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