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LE RACISME

La guerre n’est pas le seul moyen de manifester sa haine envers son prochain, les motifs avoués pour justifier un conflit sont la plupart du temps, toujours les mêmes, (conflits territoriaux, intérêts économiques ou politiques inavoués). L’argent est donc le moteur de la guerre, sans argent les affrontements restent mineurs. A l’heure actuelle de la mondialisation, d’Internet, les seuls intérêts économiques ne suffissent plus à motiver l’ardeur des troupes. Je vois mal 2 Etats de l’union américaine ou européenne entrer en conflit entre-eux pour des motifs économiques. Il faudrait un motif beaucoup plus sérieux. Non, il existe un moteur plus puissant pour alimenter les rivalités, aucun belligérant ne se sentirait suffisamment motivé avec ces seuls motifs que sont l’économie ou la territorialité. Le prétexte, le seul capable d’attiser cette haine est le racisme.

La montée du racisme ces dernières décennies a été surprenante, à l’heure de la mondialisation, le nationalisme n’a jamais été aussi puissant. Plus il y a de communication, de contact à travers le monde, plus la préférence nationale est en escalade. (Inversement proportionnel pourrait-on dire) Le flot migratoire des émigrés à la recherche de l’Eldorado dû au déséquilibre des richesses mondiales n’arrange évidement pas les choses. (A ce propos, il est à noter une forte migration en direction de l’Europe unie dans les 50 ans à venir.

Plusieurs dizaines de millions de personnes sont attendues dans les 10 à 15 ans, afin de palier à la dénatalité de la population et au vieillissement des pays européens.)

Le racisme, idéologie qui affirme la supériorité sociale sur les autres, en préconisant en particulier, la séparation de ceux-ci à l’intérieur d’un pays (ségrégation raciale) voir même en visant à leur élimination. (Génocide)

L’idée du racisme de couleur, mis à mal par la science depuis DARWIN le monde a évolué. On sait que la couleur de la peau n’a rien à voir avec la race mais est surtout due à une lente adaptation des individus à leur environnement géographique, à la sélection et au regroupement de leurs gènes provoqués par l’isolement des populations entres elle aux cours de leurs évolutions. La fameuse radiation adaptative.

Cette idée de races différentes a hélas encore des adeptes, de moins en moins, mais ils en subsistent encore de nos jours ; cependant le racisme a beaucoup évolué lui aussi. Il a tellement bien évolué que l’on ne peut affirmer aujourd’hui que personne n’est pas quelque part un peu raciste sans le savoir.

Le racisme actuel s’est subdivisé en un grand nombre de comportements asociaux tel que :

Le nationalisme : Il peut paraître légitime de défendre les intérêts économiques ou sociaux d’un pays mais lorsque ce nationalisme se radicalise, immanquablement il engendre très vite chez ses adeptes un comportement dangereux, délétère et bien souvent xénophobe.

La xénophobie : Un grand nombre de ses partisans le sont plus par ignorance que par mépris réel de l’étranger ; cependant comme l’ignorance entraîne la peur, la peur attise la xénophobie et entre la peur et la xénophobie, il n’y a souvent qu’un pas, pas que certain franchisse très vite.

Le racisme social : Moins connu, mais tout aussi pervers que toutes les autres formes d’intolérance, car il est latent chez beaucoup de personnes, mais prêt à se manifester à la moindre occasion, (situation d’échec social ou professionnel pour soi-même, ou situation de réussite chez quelqu’un d’autre), considéré comme une injustice par la personne, qui croit en être victime, et bien que mineur, cette forme de sectarisme empoisonne la vie au quotidien d’une grande majorité de personne et peut dégénérer en de véritables conflits.

Le racisme culturel : Cette ségrégation culturelle a plusieurs origines.

     1- La langue.

     2- L’ignorance.

     3- La religion.

     4- La peur, l’incompréhension.

     5- Les coutumes.

     6- Et enfin la politique.

A / La barrière de la langue entraîne l’isolement et le repli social à la méfiance, et la méfiance mène à la peur. C’est de ce racisme dont souffrent tous les émigrés minoritaires dans n’importe quelle terre d’accueil. Pour couronner le tout, ces minorités imposent ou favorisent soit pour des motifs religieux, soit tout simplement par crainte ou toujours par ignorance, une pratique à l’endogamie47. L’exogamie 48, elle, n’est tolérée que vers la 3ème génération et c’est pour ces motifs qu’une communauté n’est vraiment bien acceptée qu’au bout d’une centaine d’année.

A l’inverse, la majorité autochtone est aussi une victime ; la crainte de cette minorité qui a choisi l’isolement, ignorant la langue de ces « envahisseurs », et la méconnaissance des coutumes et/ou de la religion de ces derniers ; des clivages ne vont pas tardés à s’installer entre ces communautés pouvant hélas mener à la xénophobie.

B / La religion, qui normalement devrait rassembler les peuples entre eux, semble plutôt les diviser et est la source de presque tous les maux de la planète. Normalement, source d’amour et d’espoir, elle serait plutôt génératrice de désaccords et de conflits, mais hélas incontournable pour satisfaire la bêtise humaine et conforter la suprématie des nanti.

C / La politique (tout comme la religion), contribue au racisme, à la discrimination et ceci quelque en soit le parti ; les oubliés corporatifs, professionnels ou sociaux deviennent très vite agressifs entre eux.

Et enfin la peur des autres, tous ceux qui sont différents de nous, qui n’ont pas les mêmes traditions que nous, entraînent la méfiance et peut très bien engendrer des pulsions racistes.

Des manifestations de ces comportements discriminatoires se rencontrent encore de nos jours au quotidien, à l’entrée de certains dancings, d’établissements financiers, à l’embauche dans certaines professions, en quête d’appartement, le racisme « à la sale gueule » a encore beaucoup d’adeptes. Le plus terrible, la discrimination auprès des handicapés, quel que soit le handicap d’ailleurs, physique ou mental ; les grands, les petits, les gros, les maigres, les malades, ceux dont les effets du mal sont visibles, entre autres les maladies de peau, difficulté de prononciation, les mongoliens, les attardés mentaux et depuis quelques temps, les pauvres devenus phénomènes de société.

Des indigents il y en a toujours eu, cependant une grande majorité d’entre eux, il y a encore une cinquantaine d’années avait tous un emploi qui leur permettait de survivre et surtout de pouvoir conserver leur dignité alors que maintenant ils sont tous dans l’obligation, faute de pouvoir subvenir à leurs besoins, d’avoir recours à la générosité publique. Ce qui est loin de les rendre populaire en cette période où tout le monde cherche des économies, et enfin les femmes non plus, ne sont pas épargnées ; les machos, les phallocrates, les misogynes sont encore légion de nos jours.

Si après toute cette énumération vous ne vous êtes pas reconnu dans un ou plusieurs de ces exemples, alors c’est que vous êtes un saint et qu’il vous faut sans tarder vous rendre à Rome pour y demander votre canonisation.

Cette montée du racisme est à prendre très au sérieux, vu les problèmes que nous allons rencontrer d’ici 30 à 50 ans. (Voir article correspondant)

47 endogamie (grec endon, dedans, et gamos,  mariage) Ethnol. Obligation pour un membre d'un groupe social de se marier avec un membre du même groupe.

48 exogamie (grec exô, au-dehors, et gamos, mariage) Anthrop. Règle contraignant un individu à choisir son conjoint en dehors du groupe auquel il appartient.