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Le saint graal du 21éme siècle

Le saint graal du 21éme siècle 

 

 

          La société texane National Instruments, dont le siège est basé à Austin, est pionnière de l’instrumentation virtuelle. Elle compte plus de 6000 employés répartis dans 41 Pays. National Instruments est un fournisseur de matériels et de logiciels permettant aux scientifiques et aux ingénieurs de concevoir, prototyper et déployer des systèmes aux applications de test et mesure, de contrôle/commande et embarqués. Fournisseur de solutions d’instrumentalisation, de mesures et de contrôle pour des projets tels que l’accélérateur de particules, NI (National Instruments) a signé un accord avec Andrea Rossi, créateur du catalyseur d’énergie, E-cat, afin de sécuriser et ainsi démocratiser son réacteur à fusion froide.

 

          Il s’agit bien là d’une technologie qui pourrait affecter le futur de l’Humanité           toute entière. La fusion froide, menée dans l’E-cat d’Andrea Rossi, est pressentie comme la technologie propre pouvant nous sortir de l’impasse énergétique.

 

          Pour la réaction de la fusion froide, aucun déchet nucléaire n’est produit et aucun élément radioactif n’est nécessaire. Combinant l’hydrogène et le nickel, il en résulte une réaction gamma produisant de l’énergie sous forme de chaleur. Protégés par deux subtiles couches de plomb, les trois réacteurs qui composent chacun des 100 modules de l’E-cat permettent de produire 1 MW pour un encombrement équivalent à un petit container.

 

          Le rôle de National Instruments sera de fournir les instrumentations nécessaires pour surveiller et stabiliser le processus. L’objectif étant de rationaliser les procédés afin d’arriver à une production de masse. Andrea Rossi estime que lorsque la production de masse aura démarré, le coût du Kilowatt produit par l’E-cat pourrait chuter à un dixième du coût des installations des centrales à charbon ou gaz naturel que l’E-cat prétend pouvoir remplacer.

 

          Naturellement, la fusion froide n’est pas largement promue et souffre ainsi d’une image faussée de technologie « prophétique ». Cependant la fusion froide ne relève en rien de la science fiction même s’il est vrai que son procédé demeure encore secrètement gardé par son ou ses inventeurs. Commercialisé depuis le 28 Octobre 2011, l’E-cat a déjà trouvé preneur pour le remplacement d’une centrale à charbon. Si aucune précision n’est encore apportée sur ce client, confidentialité oblige, l’objectif pour Andrea Rossi et

National Instruments est de concrétiser le tout sous 2 ans.

 

          Alors que les émissions de CO2 repartent à la hausse après un léger recul en 2009, cette technologie peut constituer la révolution tant attendue pour produire de l’énergie durable. Andrea Rossi a récemment annoncé justement avoir un carnet de précommandes déjà rempli à hauteur de 100 000 unités…

 

          Sources : http://fusionfroide.ch/fusion-froide-national-intruments-aide-l%e2%80%99e-cat-a-se-democratiser

 

         Andréa Rossi aurait-il trouvé le saint graal du 21éme siècle ?

 

         La fusion froide, rêve de tout alchimiste moderne serait (finalement) au point. Si c’était le cas, fini les pénuries d’énergies, l’électricité, le chauffage, l’énergie pour les véhicules. Mais en sus, non seulement elle signerait la fin de la course à l’énergie,  mais son coût pourrait chuter d’une façon inimaginable (c’est les groupes pétroliers qui risque de faire la gueule).

 

          De plus, la découverte de la fusion à froid entrainerait avec elle, la baise du coût de production de tous les produits manufacturés et transportés (c'est-à-dire la presque totalité des produits que nous consommons). 

 

          Une autre des conséquences dérivée de la fusion froide, serait de  sonner le glas des principales grandes sources de pollutions, et pourrait ainsi mettre un terme au réchauffement climatique, que du bonheur !

 

          Le hic, le grand hic, c’est que les scientifiques du siècle dernier nous ont rendus addictes aux produits dérivés de ces hydrocarbures. Plus de 70% des produits que nous utilisons en sont composés, automobiles,  mobilier, vêtements, produits pharmaceutiques, produits capillaires, produits cosmétiques et même dans notre nourriture, parait-il ?

 

          Aussi, même si nous arrivons à nous passer du pétrole, il nous faudra toujours en chercher et en extraire pour satisfaire notre consommation courante, en attendant d’apprendre à nous en passer.  

 

          karfa93

 



19/04/2012
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