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Les Géo-croiseurs

Les géo-croiseurs

 

Mais poursuivons nos visions apocalyptiques. Le tableau ne serait pas complet si je ne vous parlais pas d’un risque bien réel et hélas bien plus rapproché dans le temps, que les 2 autres que nous venons de voir. Le risque de collusion spatiale.

 

Qu’est ce que le risque de collusion spatial ? On en parle peu, cependant le danger est imminent. Sans vouloir vous affoler, il faut bien comprendre qu’il n’existe pas loin de 200 000 corps célestes (les géo-croiseurs) qui croisent notre route à travers l’espace à des distances plus ou moins proches de la Terre. Seulement 60 % d’entre eux ont été détectés, un bon millier d’entre eux mesurent de 4 à 800 mètres de Ø, que nous resservent les 40 % restant ?

 

Par le passé, de nombreux témoignages nous prouvent que des blocs bien plus gros nous ont percutés. Le Météore Cratère, il y a 50 000 ans, la météorite devait mesurer 45 m de Ø et a développé à l’impact une force équivalant 20 millions de tonne de TNT. Cet objet a heurté la terre à presque 70 000 Km/h et provoqué une augmentation de la température de + 55 000 ° C d’après les traces liquéfiées dans le quartz.

 

En 1908 en Sibérie, une autre météorite s’écrasa pour notre bonheur en pleine forêt, sinon l’on aurait dénombré une bonne centaine de milliers de morts.

 

Mais il y a encore plus fort. En Amérique du Nord vers la fin du crétacé, – 65 millions d’années, près d’une ville actuelle nommée MANSON, un bolide de 10 Km de Ø est entré en collision avec la croûte terrestre. Sa vitesse estimée à près de 100 000 Km/h a provoqué une explosion équivalente à 10 fois la puissance toute confondue de l’arsenal nucléaire détenu par les Etats possédants l’arme atomique, au plus fort de la guerre froide. Le cratère n’est plus visible à l’heure actuelle, car la terre s’est remodelée depuis et une couche de sable d’environ de 15 à 45 mètres recouvre le lieu du choc.

 

Cette période a été nommée KT. Elle entraînera la fin du règne des dinosaures. Mais il n’est pas sûr à 100 pour 100 que ce soit les dégâts provoqués par l’impact de cette météorite qui aurait emporté les derniers spécimens de cette faune ; Il faut y ajouter un nuage de poussières de près de 100 Km de haut se répandant dans l’atmosphère, et retombant sur terre recouvrant une bonne partie des zones peuplées à cette époque, rendant l’air irrespirable.

 

Dans les morceaux de roches analysées près de l’impact, une découverte plutôt insolite a été faite. De l’iridium concentré à un taux record jamais vu sur terre (car il faut dire que l’iridium est plutôt rare ici-bas). Le taux donc était de 200 fois supérieur à la moyenne. Ce serait plutôt cette augmentation de poussière et d’iridium dilué dans l’atmosphère qui mélangé à la flore terrestre, l’aurait pollué entraînant en premier lieu la disparition des dinosaures herbivores. La mort de ces derniers aurait provoqué l’extinction de leurs congénères carnivores, leurs prédateurs naturels.

 

Non seulement ces dinosaures ont disparu, mais avec eux quasiment 75 % de la faune et la flore ne seront pas épargnées. Seules quelques centaines d’essences végétales survivront, permettant la survie de petits herbivores et mammifères terrestres (ces derniers étant plus volontairement carnivores) qui en ce temps là vivaient tapis dans des trous afin d’échapper à leurs prédateurs. N’ayant pas eu à supporter les bombardements de poussières (ils sont restés terrés durant l’averse) l’appétit modeste des petits herbivores en a sauvé quelques-uns, quant aux petits mammifères se nourrissant d’herbivores, ou de leurs congénères, ont subsisté Ce scénario est bien sûr une supposition mais elle s’est produite à la même époque que la chute de cette météorite et pourrait expliquer la disparition de ces créatures. Aux dernières nouvelles, il y aurait eu 2 météorites à quelques milliers d’années d’intervalle, mais cela n’aurait rien changé au sort de ces animaux car ils étaient paraît-il condamnés.

 

Une chose est certaine, la mort de ces espèces entraînera le décollage d’autres groupes survivants, les mammifères et les oiseaux. Cela constituera une aubaine pour les ancêtres des primates qui survécurent bien à l’abri dans leurs forêts, favorisant plus tard l’adaptation du genre humain (le malheur des uns fait très souvent le bonheur des autres.)

 

Plus près de nous, mars 2004 un bloc de 3 Km de Ø baptisé 2004 FH, a frôlé notre globe à moins de 43 000 petits Kms à la vitesse de 80 Km/s. La nouvelle ne s’est pas ébruté afin d’éviter la panique. Tombant sur le sol, il aurait pu faire des centaines de milliers de victimes. Dans l’océan ceci aurait peut-être été pire. Les raz de marées engendrés auraient pû faire jusqu'à plus d’un million de morts (on l’a vraiment échappé belle.)

 

Une bonne centaine de ces cratères sont encore visibles de nos jours, et marquent la surface terrestre comme des cicatrices indélébiles.

 

Des blocs de plus en plus gros (10 à 100 Km de Ø) ont été observés, des masses comme celles-ci rayeraient toutes vies existantes sur terre sans espoir de renaissance. Un seul Etat au monde a vraiment pris conscience du danger (les USA) ; ils ont créé un service d’observation et de recherche, chargé de surveiller ces bolides interplanétaires.

 

Chaque nuit ils en orthographient plus de 100 nouveaux. D’ici 10 ans, ils espèrent avoir la carte d’au moins 80 % d’entre eux mais pourrons nous attendre jusque là ? Et quand bien même ils en connaîtront la totalité, que pourrions nous faire ? La peur n’évite pas le danger.

 

D’après les révisionnistes nous aurions une chance, ou plutôt une malchance sur 20 000 de voir le ciel nous tomber sur la tête comme disaient les Gaulois, (il est d’ailleurs fort possible qu’ils aient été témoins d’une de ces scènes pour avoir été tourmenté par cette peur.)

 

Et si ces prévisionnistes avaient raison ? Si vraiment comme ils prétendent, nous aurions moins de chance d’avoir un accident de la circulation que de voir une de ces pierres nous tomber sur la tête ?

 

Cependant malgré cette fatalité, des solutions semblent émerger. 3 ou 4 issues nous sont offertes ou ont déjà été étudiées.

 

La 1ére nous vient d’Hollywood, des missiles chargés de têtes nucléaires, tirés depuis la Terre sur l’astéroïde pour l’anéantir, le pulvériser. Bien tentante solution, mais le risque de problèmes secondaires restent à craindre.

Explication

 

Les astéroïdes ont trois types de structure.

 

1 Structure composée de gravas agglomérés entre eux.

2 Structure du type binaire.

3 Structure du type moléculaire.

 

La 1ere solution, une bombe atomique, mais la puissance à utiliser devra être colossale. Sur le premier cas, cela le déstructurait sûrement, l’émiettant mais les morceaux restant pourraient être de grandes ou de petites tailles près de la Terre et de grandes tailles si l’explosion a lieu très loin de la Terre. Loin de la planète, les morceaux pourraient (sous l’action de la gravité) se reformer entres eux et tout serait à refaire plus tard. Plus proche de nous, ces fractions de blocs (grandes ou petites dimensions) nous retomberaient dessus mais radioactives cette fois.

 

Mise à part que ce serait une solution pour éliminer notre stock de bombes, trop dangereux donc pour le type «gravas» et trop coûteux pour le 2 ème cas car il faudrait une charge supérieure qui n’empêchera pas la poussière radioactive et enfin complètement inefficace pour le 3 ème cas.

 

2 éme solution, le dévier, toujours au moyen d’une explosion (une charge plus petite à mettre en oeuvre) mais le résultat serait plus qu’aléatoire et reviendrait à jouer les apprentis sorciers. Le risque serait qu’un mauvais calcul pourrait précipiter l’astéroïde plus rapidement sur terre.

 

3 éme solution envisagée, le pousser au moyen d’une fusée, un peu comme un chasse-neige. Ne riez pas, ceci est parfaitement possible techniquement, une simple force appliquée localement au bon endroit durant quelques heures ou quelques jours, serait suffisante. Réalisable et beaucoup moins dangereuse mais excessivement onéreuse.

 

La 4 éme solution de très loin la meilleure, la plus brillante et la moins coûteuse mais qui pose encore quelques problèmes techniques à l’heure actuelle, la lentille cosmique ! Prenez une loupe et focalisez les rayons du soleil sur un objet quelconque à l’impact du rayon il en résulte une forte chaleur pouvant enflammer le matériau visé. Le but de l’opération n’est pas d’enflammer la météorite (ceci serait utopique) mais seulement de la réchauffer. Ces astres sont formés de roche, de gaz piégés à l’intérieur et en surface de la glace sous forme de gaz carbonique gelé.

 

L’idée serait qu’en combinant les rayons de 3 lasers ensemble dans un prisme (le Glaser) qui hélas n’est pas encore au point, de focaliser ce rayon ainsi obtenu et de le pointer sur l’astre menaçant. Nos appareils de pointage à laser auraient beau jeu de verrouiller leur cible, de réchauffer un point sur l’astéroïde, la température obtenue évaporerait la glace produisant de l’oxygène et enflammerait les gaz contenus dans le rocher. Cette flamme ainsi obtenue, se comporterait un peu à la manière d’un turbomoteur. La résultante des 2 forces combinées (l’inertie propre à l’astéroïde plus celle de notre moteur improvisé) dévirait l’astre de sa trajectoire.

 

Les expériences menées en laboratoire sont probantes (réalisées avec de simples miroirs) cependant le plus grand miroir que l’on ait réussi à construire n’est que de 18 mètres de Ø, alors que celui nécessaire à un tel exploit devrait être de 800 mètres. Irréalisable, et le temps de mettre au point ce fameux Glaser nous serons peut-être déjà tous morts.

 

Une dernière technique calquée sur la précédente semble sortir du chapeau de nos spécialistes : le miroir solaire monté sur une fusée, envoyée de la terre. Petit bémol, vu la vitesse actuelle de nos fusées, il nous faudrait être prévenu entre 10 à 15 ans avant un éventuel impact.

 

Un des derniers observés : Nom VD 17, 500 mètres de long, 1 milliard de tonnes, Source NASA M David MORRISON. Explosion équivalente à toutes les armes nucléaires de la planète Date probable 4 mai 2012 .

 

Les chances de collusion, d’abord estimé à 1 pour 3000 maintenant un peu moins d’1 pour 1000

 

Il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts, attendre et espérer.





20/11/2011
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