Pollution atmosphérique / accidents de la route Score 1/0
Pollution atmosphérique / accidents de la route Score 1/0
Environ trois mille cinq cents personnes décéderaient chaque année en Grande-Bretagne à cause des émissions de gaz à effet de serre (GES) dues aux centrales électriques et au transport maritime
D’où la nécessité, une fois de plus, d’employer les grands moyens pour tenter d’atténuer le réchauffement climatique d’origine anthropique…
Treize mille. C’est le nombre de décès annuels imputés par le MIT (Massachusetts Institute of Technology) aux émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par les avions, les centrales électriques, les voitures et les camions thermiques en Grande-Bretagne.
C’est un fait : le CO2 – au même titre que le méthane, un gaz à l’effet de serre une vingtaine de fois plus puissant – tue, mais ce dans des proportions jusqu’ici insoupçonnées.
Pour parvenir à cette estimation, les chercheurs du prestigieux institut américain ont analysé des données fournies par le gouvernement recouvrant toute l’année 2005, la plus récente pour laquelle l’information est disponible, résume le site Internet Enn.com.
Ils ont ensuite réparti les rejets par postes (agriculture, bâtiment, transport routier etc.) puis ont procédé à des simulations des conditions climatiques et venteuses dans toute la Grande-Bretagne, avant de chercher à déterminer les interactions entre les différentes émissions de CO2.
Les scientifiques ont enfin superposé les cartes de leurs différentes simulations sur des cartes de densité de la population, de sorte à connaître les zones les plus exposées à long terme aux rejets carbone.
La pollution atmosphérique ignore elle aussi les frontières. Ils ont notamment pu constater que la pollution engendrée par les voitures et les camions thermiques fait chaque année trois mille trois cents victimes outre-manche, c’est-à-dire environ trois cents de plus que les accidents de la route.
Un argument de poids contre les partisans du tout-répressif routier, il est vrai plus « rentable ». Ne serait-il pas judicieux en effet de mieux « répartir le gâteau », c’est-à-dire d’allouer davantage de moyens financiers à la prévention sanitaire, quelles que soient ses déclinaisons ?
Les émissions carbone dues au trafic maritime, elles, feraient mille huit cents morts chaque année, soit une centaine de plus que celles perpétrées par les centrales électriques britanniques. Les experts du MIT ont également calculé que six mille personnes vivant en Grande-Bretagne meurent chaque année à cause des rejets carbone issus des autres pays européens.
À l’inverse, trois mille cents citoyens de l’Union Européenne (UE) (hors Grande-Bretagne) seraient dans le même temps victimes des émissions de GES provenant d’outre-manche.
Des données qui ont de quoi faire frémir les décideurs concernés et qui sont publiées dans un contexte particulier, les autorités britanniques s’employant, à coups de mesures hélas souvent « gadgets », à assainir l’atmosphère du pays.
Et pour cause : les Jeux Olympiques de Londres approchent à grands pas et la Grande-Bretagne, actuellement en situation de violation des normes continentales sur la qualité de l’air, est de fait sous la menace d’une importante amende de l’UE.
À ce rythme, d’autres États-membres pourraient cependant aussi être prochainement amenés à mettre la main à la poche…
Sources : zegreenweb
karfab
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