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Apocalyspe Nao

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APOCALYSPE NAO

 

 

 

           La pendule de l’Apocalypse vient d’avancer d’une minute, il est actuellement minuit moins cinq au « cadran » du grand sablier de l’Humanité.

 

 

          Au fait, tout comme moi, vous ignorez qu’il y avait une pendule qui cheminait vers cette heure fatidique. Pourtant elle existe, conçue sur le même modèle que celle qui décomptait les jours, les mois, les minutes et les secondes du passage à l’an 2 000, fixée sur la tour Eiffel.

 

 

          Imaginée en 1947 par l’association des scientifiques atomiques, elle décompte sans relâche les minutes qui nous restent à vivre. Quand je dis minutes, il s’agit comme vous vous en doutez d’une métaphore, en réalité, ces minutes sont des événements qui nous séparent de catastrophe nucléaire.

 

 

           C’est par la voix d’Allison Macfarlan, présidente du bulletin des scientifiques atomiques que le monde a appris la nouvelle, que la presse et les médias se sont empressés de cacher au monde, il ne faut surtout pas affoler le bon peuple.

 

 

           Quels ont été les motifs qui ont poussé ces experts nucléaires à prendre une telle décision : tout d’abord, le monde a bien changé depuis 2010, les 18 prix Nobel qui font partie de cette association, estiment que depuis cette date, les gouvernements ont perdu la capacité de répondre aux menaces planétaires. 

 

          Les dangers immédiats de prolifération nucléaire se sont accentués, ainsi que les risques de conflits armés liés directement ou indirectement au réchauffement planétaire sans compter  les décisions insensées des grands argentiers de ce monde qui laissent complètement exsangues les populations.

 

 

           Les dirigeants des grands pays, qui pourraient intervenir sur la scène mondiale, sont devenus inactifs devant les menaces de conflits et restent inertes devant le réchauffement climatique. Le rôle de ces dirigeants, d’après Lawrence Krauss, co-président de l'association et professeur de physique à l'Université d'Arizona (sud-ouest), serait de satisfaire les besoins en énergie, nécessaires à la croissance économique dans les pays en développement et industrialisés sans porter davantage préjudice au climat et sans engendrer une plus grande prolifération nucléaire.

 

 

           Non seulement cet objectif est loin d’être atteint, mais la situation sociale des pays déjà développés s’est dégradée considérablement au cours de cette décennie. Les risques d’explosions sociales ont progressé d’une façon alarmante, tous ces éléments réunis montrent clairement une renonciation, pour ne pas dire une abdication de leurs dirigeants à faire face aux problèmes planétaires. Qu’en sera-t-il lorsqu’il y aura un véritable risque de conflit nucléaire.

 

 

          On ne compte pas loin de 20 000 armes nucléaires en service dans le monde prêtes à être utilisées. La nomination récente du successeur du dictateur de Corée du Nord, Kim Jong-Un, n’est pas là pour nous rassurer, sachant qu’il est encore plus fou que son père. Il nous promet des lendemains « chaleureux ». Les derniers essais militaires effectués par l’Iran, ne sont pas encourageant et ne nous acheminent pas vraiment vers un démantèlement généralisé de ce type d’arme.

 

 

           Il y a peut être un espoir, d’après Kenneth Benedict, directeur général du Bulletin des scientifiques atomiques, les derniers événements internes dans certains pays, (le printemps arabe, les mouvements de protestations en Russie, en Chine et les actions des Indignés dans moult pays à travers le monde, seraient des signes encourageants de voir la pendule revenir en arrière.

 

 

            En effet, loin d’être perturbant, ils sont annonciateurs de la prise de conscience des populations qui dans l’ensemble sont parfois (et cela, quoi qu’on en pense), plus « responsables » que leurs dirigeants. Certes, il nous faut attendre de voir comment vont évoluer ces pays en pleine mutation, la déception risque d’être au rendez-vous, leurs nouveaux responsables risquent d’être pire que les précédents.

 

 

           Cependant, « ces mouvements internes » sont exemptés du risque nucléaire, en effet, les responsables de ces pays, aussi « barjots » qu’ils puissent être, n’utiliseront jamais l’arme nucléaire contre leur propre peuple, et encore moins sur leur propre sol.

 

 

          Ces différents mouvements de contestation annoncent l’arrivée d’une nouvelle forme de démocratie participative, car pour faire face à ces dangers qui nous menacent, (réchauffement climatique entre autre), l’avis du peuple est non seulement souhaitable, mais indispensable, car les responsables politiques et économiques nous ont clairement indiqués qu’ils s’intéressaient plus à leurs portefeuille qu’au bien-être de leurs populations.

 

 

           Pour en revenir à la pendule de l’Apocalypse planétaire, elle aurait (d’après cette association), été réajustée 19 fois depuis sa création, il nous reste à espérer que dans les années à venir, elle repartira en sans inverse.

 

 

          karfa93

 

 

           Source ©AFP / 10 janvier 2012

 

 

           http://naturealerte.blogspot.com/2012/01/11012012il-est-la-fin-5.html

 

 

 

 

 

 

 



12/01/2012
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