Il était une fois la femme !
Il était une fois la femme !
En cette journée mondiale des femmes, je ne pouvais pas laisser passer cette opportunité de vous parler de la femme.
Tout d’abord, je dois vous dire que bien, que personnellement je suis contre une telle manifestation. En effet, une véritable équité voudrait justement que cette journée n’ait jamais existée, mais je reconnais qu’elle a cependant son utilité, étant donné que cette égalité hélas est loin d’exister.
Tout ce que j’espère, c’est qu’un jour elle soit supprimée, non parce que la suprématie des hommes ait repris le dessus, mais plutôt parce qu’elle ne sera plus nécessaire, que les femmes soient redevenues égales aux hommes, ce jour là, ce sera vraiment l’égalité.
Oui, pourquoi je dis que les femmes redeviennent les égales des hommes, c’est parce qu’il y a eu une période de notre histoire ou la société humaine était matriarcale.
Quand, me direz-vous ? Et bien, il y a si longtemps que personne ne s’en souvient, c’était à la période de la fin du Paléolithique, entre -12 000 et -10 000 ans avant Jésus Christ.
C’était l’époque où l’on adorait la lune, (le soleil, c’est venu plus tard, lorsque l’homme est devenu sédentaire et éleveur/agriculteur), la lune qui a cette période était la représentation de la femme, et incarnait la fécondité et en ces temps là, messieurs, la femme était respectée et adulée comme une divinité, c’était à l’époque ou l’homme était encore nomade, chasseur/ cueilleur, à cette époque, qu’il n’en déplaise aux machistes, aux phallocrates et autres misogynes c’était la femme qui commandait.
L’image de l’homme des cavernes trainant une femme par les cheveux est complètement galvaudée, en ces temps-là, les femmes étaient respectées.
Mais les temps ont bien changé, la sédentarité de l’humanité a amené l’homme à prendre une place de plus en plus importante. Le soleil et les saisons, ont alors rythmé le quotidien agraire de nos ancêtres.
Voyez-vous Mesdames, c’est à cause de l’agriculture que vous avez été mises sur le côté, et êtes redevenues des mortelles délaissées et que vous avez perdue votre suprématie.
Du temps des chasseurs, les hommes étaient souvent absents et laissaient le commandement aux soins des femmes, mais lorsque l’agriculture s’est imposée, ils se sont retrouvés plus près du foyer familial et ont pris une place de plus en plus importante.
Mais, c’est là, qu’intervient l’esprit violant des hommes, car avant cette période, ils ne l’étaient pas vraiment, n’ayant que le souci quotidien de rapporter à manger et cela leurs prenait tout leur temps. Mais lorsqu’il devint sédentaire éleveur/agriculteur, il acquit la notion de propriété, (son bétail, son champs et par la suite, sa femme ou ses femmes), car avant, c’était les femmes qui décidaient de s’accoupler avec tel ou tel partenaire, mais à partir de cet instant, c’est lui qui a choisi.
Et le reste vous le connaissez, Mesdames, votre principale rivale à été l’agriculture, et actuellement, si cette dernière ne vous apporte plus de contrariétés, les mauvaises habitudes ont perdurées chez les hommes qui ont préféré guerroyer, plutôt que de s’occuper de vous honorer comme il se doit. Car comme disait le poète, la femme est l’avenir de l’homme… dommage que l’homme ne s’en souvienne pas.
En plus d’être femmes, si pour certains hommes, elles ne sont que des objets de plaisir, des employées de maisons, (pour ne pas dire des esclaves), voir des soufres douleurs, être femme c’est en plus faire un acte d’humanité et de civisme, car imaginez-vous, un court instant, Messieurs, qu’une génération de femmes se mette à faire la grève du sexe, l’humanité serait vite condamnée.
Autant, j’ai un profond respect pour la gente féminine, autant mon respect est inversement proportionnel à la méfiance que j’éprouve envers certains groupes féministes, qui au lieu de promouvoir l’égalité et la paix entre sexe, attisent la haine des femmes envers les hommes en les vilipendant chaque fois que l’occasion leurs ait donnée.
J’ai été choqué, il y a quelques années (2 ans je crois), lorsque les faits divers relataient une tentative de viol orchestrée sur une jeune fille, par un groupe de jeunes ados, dont la moyenne d’âge ne dépassait pas 12 ans.
Loin de les excuser, je pense au contraire qu’il faut sévir mais de là à réclamer publiquement la castration chimique de ces jeunes gens, (un soir dans l’émission de RUQUIER, « On n’est pas couché ») où une chroniqueuse a défendu cette option, qu’il y ait eu viol ou tentative, c’est quand même quelque peu exagéré. BADINTER en 1981 nous a fait sortir de la barbarie, ce n’est pas pour y retourner à la demande d’une toute petite minorité d’exaltées.
Si aujourd’hui, on tolère ouvertement l’idée d’une castration chimique, pour les ados de 12 ans, ces mêmes personnes demanderont, dans 10 ou 15 ans, la castration physique sans aucun émoi auprès de la population, alors que dans un cas comme celui-ci, la responsabilité est plus, d’une part du côté de l’éducation parentale et d’autre part du ressort du comportement de la société actuelle.
Comprenez-moi bien, je ne défends pas l’idée qu’une femme ne puisse se mettre en pantalon, en short ou en mini jupe, c’est le droit des femmes de s’habiller comme elles le désirent, mais de là à tolérer une mode qui permet d’entrevoir en pleine rue, les trois quarts de la partie charnue qui permet aux hommes comme aux femmes de s’asseoir, certes ceci n’est pas une raison pour se laisser aller à de tels actes, mais c’est quand même ce que l’on pourrait appeler un appel au viol.
Quand je vois, des concours de mini miss, je suis tout simplement outré et choqué, et pourtant je ne suis qu’un homme avec ses qualités et ses défauts, mais comment expliquer à nos ados que l’on peu voir avec les yeux mais interdit d’y toucher. Aussi, je rappelle à ces chiennes de gardes que s’il existe des lois pour défendre les femmes, elles ont raison d’exiger leurs applications, voir de les faire changer, les faire évoluer, mais il en existe d’autres qui préconisent de sortir habillé de façon décente dans les lieux publiques.
Je ne suis pas religieux de quelques religions ou d’obédiences quelconques, mais je trouve que lorsqu’on milite pour le droit des femmes de ne plus accepter l’obligation du port du tchador, et ceci pour parait-il, le respect dû aux femmes, il serait bon que ces femmes ne se dégradent pas elles-mêmes par leur comportement vestimentaire, et qu’elles n’ont pas de leçon à donner lorsque l’on soutient ou que l’on tombe sous le charme de ces modes d’habillement dites « taille basse », pour hommes ou femmes d’ailleurs.
Et qu’il n’en déplaise aux chiennes de gardes, si effectivement il reste beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre l’équité parfaite entre femmes et hommes, une grande majorité d’entres-eux ne sont pas les méchants loups de la fable, et qu’elles ne sont pas, par la même occasion, les moutons de cette même fable. La plupart des hommes sont meilleurs qu’elles ne veulent bien le dire, mais aveuglées par leurs misandries, le voient-elles seulement ?
Aussi, nous hommes, rendons hommage aux femmes et respectons-les et les femmes nous le rendrons.
karfa93
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