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La pauvreté en Europe

La pauvreté en Europe

 

         

 

 Preuve évidente d’une politique catastrophique, la pauvreté en Europe ne cesse d’augmenter dans chaque pays de la Communauté.

 

          Vingt cinq pour cent (25%), des personnes sont concernées, la pauvreté est devenue un  phénomène des temps modernes, mais elle est loin d’être inévitable.

 

          En 2010 une personne sur quatre était touchée par la misère sociale. L’Europe est devenue une entité gigantesque à paupériser ses populations, pas un seul pays n’est épargné par le phénomène, même l’Allemagne qui prétend détenir le taux de chômage le plus bas d’Europe. Pour y parvenir, ils ont ouvert leurs frontières (il est vrai qu’ils ont le taux de natalité le plus bas d’Europe, et ne peuvent pas faire autrement), aussi, ils ont donc favorisé l’embauche de certains de leurs voisins, (jusque là, tout semble normal), mais, ils ont aussi toléré et c’est là ou le bât blesse, les minimas de salaires appliqués dans ces pays là.

 

           Très vite, si le patronat et le secteur du travail s’en sont retrouvés boostés par rapport à leurs   voisins, l’Allemagne est parvenue à un taux de chômage le plus bas d’Europe, mais au détriment  du niveau de vie de tous ces nouveaux employés et le taux horaire de certains emplois est proposé à 1 (un) euro de l’heure. Certes, une aide de l’état accompagnait ce dispositif, mais ce qu’il faut savoir, c’est durant toute la période où ces salariés percevaient cette rémunération d’un euro, leurs cotisations aux diverses caisses (sécurité sociale, retraite  et d’une manière générale, toutes les caisses indexées sur le salaire), n’étaient et sont toujours basées sur ce 1 euro (un). Ce qui laisse à prévoir des lendemains qui déchanteront pour nos voisins d’outre Rhin.  

 

           Le taux de chômage des jeunes y est parait-il aussi le plus bas d’Europe, car comme en France, dans ces pays là, Monsieur, les jeunes sont enfermés dans des programmes qui ont le gros avantage de les exclure des statistiques officielles. Ces programmes sont de véritables machines à déstructurer les plus courageux d’entres eux, et ne leurs laisse qu’à peine 50 % (cinquante pour cent), de chance de s’en sortir un jour. Parmi les 20/24 ans, 60% des contacts qui leurs sont proposés sont des emplois temporaires, et on s’étonne ensuite que la jeunesse se révolte !

 

           Pour continuer sur le chapitre de la pauvreté, c’est 115 millions (cent quinze millions) sur un peu plus de 460 millions (quatre cent soixante millions) d’Européens qui sont touchés par le phénomène, l’Europe, une machine phénoménale à fabriquer des pauvres.

 

          Comme quoi, la paupérisation n’est pas le fait unique de la France, toute la communauté Européenne en est touchée.

 

          Cette misère sociale n’est pas simplement due à la crise comme le prêtent les gouvernements, mais plutôt le résultat d’une politique délibérée des gouvernements européens et de l’Union Européenne. Malgré ces résultats catastrophiques, les autorités continuent de réduire brutalement les dépenses sociales, d’augmenter l’âge de  départ à la retraite, de supprimer les emplois dans le service public, d’accepter les plans sociaux du secteur privé (malgré les résultats annuels en hausse), et de favoriser le secteur privé à la baisse. Toutes ces mesures encouragent et aggravent l’augmentation de la pauvreté.

 

          Après la Deuxième Guerre mondiale, quand le chômage et la pauvreté sévissaient en Europe, même les gouvernements de droite s'étaient sentis obligés de promettre un avenir meilleur et plus prospère. Aujourd'hui, aucun gouvernement européen n'a rien d'autre à offrir à la population laborieuse que des sacrifices et des privations.

 

          Le président Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel, le président italien  Giorgio Napolitano et le premier ministre grec Lucas Papademos ont prévenu leur population, qu’ils doivent s’attendre à une année 2012 encore pire que 2011 (pour ne parler que de celle-ci). Quand aux autres pays, qu’ils ont été ou non dégradés par la Standard and Poor's, les traditionnels vœux de fin d’année de leurs responsables n’ont pas été mieux, tous parlaient de la récession.

  

          Dans tous ces pays, les finances publiques sont en faillites car elles ont été pillées par une élite financière sans scrupule qui profite sans honte de ces mesures d’austérités. Les impôts sur les bénéfices, la propriété et les hauts revenus ont été diminués à maintes reprises. De nombreux pays d'Europe de l'Est où la pauvreté est particulièrement élevée, ont introduit un impôt direct à taux unique de moins de 20 pour cent. Il y a trois ans de cela, des milliers de milliards de fonds publics ont été transférés dans les chambres fortes des banques pour couvrir leurs pertes dues à la spéculation.

 

           Pour cette année, un autre bouc émissaire tout désigné vient encore à leurs secours, la dégradation des agences de notations, (enfin de l’agence, car pour l’instant  la Standard and Poor's est seule, mais ne devrait pas tarder à être rejointe dans sa décision par Moody's), et bien croyez-moi, malgré l’anticipation de cette dégradation  par les entreprises concernées (banques, assurances, etc.), disent avoir déjà pris depuis un an, des mesures d’austérités qui vont encore venir se rajouter à celles déjà existantes.

 

          Le rapport de l’Union Européenne (car je vous parle d’un de ses rapports), dénonce aussi l’augmentation du fossé grandissant entre les pauvres et les riches et donne entre autre cet exemple : L’Allemagne (puisque la grande mode en ce moment est de comparer l’Allemagne à la France), en Allemagne donc, : (la suite est le copié/collé du rapport) : 1 % des plus riches possède 23 % de la richesse nationale et que les 10% des plus riches contrôle 60% de cette richesse, la moitié de la population ne possède que 2 % de toute cette richesse. Le rapport dit  je cite : « La structure où les pauvres ne possèdent que 5 pour cent de la richesse, les classes moyennes 30 à 35 pour cent et les riches plus de 60 pour cent représente le modèle typique que l'on trouve dans la plupart des pays européens ». Cherchez l’erreur !

 

          Alors, d’après vous qui paye la crise (où plutôt les crises) et à qui profite ces crises.

 

          Vous avez 4 heures, passé ce délai, je ramasse les copies !

 

 

 

 

 

 



18/01/2012
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