Le réchauffement climatique
Du 6 au 17 juin, les discussions et les négociations sur le changement climatique, avec la possible mise en œuvre des accords de Cancun, reprennent à Bonn, en Allemagne.
C'est l'occasion de faire un point sur le sujet, et de se rendre compte que les choses ne s'améliorent pas. Et se détériorent même.
En 2010, une augmentation record de 5% des émissions planétaires de gaz à effet de serre a été constatée. Il faut savoir qu'en 2012, les spécialistes prévoient une émission de 32 milliards de tonnes de gaz à effet de serre. Une limite ultime qui ne devait pas être atteinte avant 2020. Signe que le mal se propage à une vitesse terrifiante.
Cette émission prévue de 32 milliards de tonnes de GES aurait comme répercussion une augmentation des températures de plus de 2°C et, par ricochet, un réchauffement climatique qui deviendrait hors de contrôle. Cette hausse du climat terrestre, dans le pire des scénarios, libèrerait des milliards de tonnes de méthane enfouies dans le pergélisol nordique et au fond des mers, sous forme d'hydrates de méthane, une sorte de glace qui s'enflamme au contact de l'oxygène... rien que ça !
Sur ce constat très pessimiste, comment voyez-vous les années à venir ? Pensez-vous que la terre est à la limite de son point de rupture ? Croyez-vous en l'investissement des pays développés pour cette cause planétaire afin d'éviter un chaos climatique ?
L'effet de serre est un processus naturel qui, pour une absorption donnée d'énergie électromagnétique, provenant du Soleil (dans le cas des corps du système solaire) ou d'autres étoiles (dans le cas général), confère au corps qui reçoit cette énergie une température de surface nettement supérieure à une situation « sans effet de serre ». On le retrouve sur différents objets célestes dans le système solaire, notamment sur Vénus.
L'usage courant de cette expression est une généralisation du phénomène empiriquement bien connu qui permet aux serres de maintenir les cultures à une température plus élevée[1].
« L'effet de serre » est dû à la présence de gaz à effet de serre (GES) contenus dans l'atmosphère. Une partie du rayonnement solaire traverse l'atmosphère et atteint le sol, qui en retour émet un rayonnement thermique qui, lui, est absorbé par les GES, ce qui réchauffe l'atmosphère, qui elle-même réchauffe le sol (dans le cas de la Terre : la croûte terrestre, la biosphère et l'hydrosphère).
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