Un astéroïde sous surveillance rapprochée
Un astéroïde sous surveillance rapprochée
L'un des télescopes du programme LSSS (La Sagra Sky Survey) qui scanne automatiquement le ciel en quête des géocroiseurs. (Observatorio Astronómico de La Sagra) |
La position de 2012-DA14 par rapport à celle de la Terre le 19/09/2040... Date prise au hasard sur les projections de la Nasa pour visualiser les orbites de la Terre et de l'astéroïde. (NEO/JPL) |
Suivez la course de l’astéroïde partant du centre en remontant sur la droite |
Le 15 février 2013, un astéroïde dont le diamètre est estimé à 45 mètres passera à environ 24.000 km de la Terre, d’après les calculs de l’Agence spatiale européenne (ESA) -22.000 km selon la Nasa (NEO/JPL). C’est une distance assez importante pour ne pas menacer notre planète mais suffisamment proche pour inquiéter des satellites, et justifier une surveillance intense de l’objet.
Ce géo-croiseur a été repéré le 22 février dernier par l’Observatoire de La Sagra, dans le sud de l’Espagne, situé à 1.700 m d’altitude près de la ville de Grenade.
Lorsqu’il a été détecté sur les images des télescopes de l’observatoire (cf ci-contre le point bleu se déplaçant au milieu), il était déjà loin, à plus de 4,3 millions de km de la Terre, expliquent Jaime Nomen et ses collègues astronomes de La Sagra (voir leur texte). Cependant l’astéroïde, baptisé 2012-DA14, est passé à 2,6 millions de km le 16 février. Son orbite autour du Soleil est très similaire à celle de la Terre : il s’agit d’une orbite elliptique dont la période est de 366,24 jours.
Les calculs révèlent que son prochain passage le 15 février 2013 se fera non seulement à l’intérieur de l’orbite Terre-Lune mais même à l’intérieur de l’orbite géostationnaire des satellites commerciaux, situés à près de 35.800 km de la Terre. Il n’y a aucun risque d’impact, expliquent les astronomes européens ou américains.
L’observation de l’astéroïde lors de ce passage permettra de mieux mesurer l’influence de la Terre et de la Lune sur sa course et de mieux évaluer ses futures approches. La suivante est pour 2020. Interrogé par le site EarthSky.org, l’astronome Donald Yeomans, qui dirige le programme de surveillance des géo-croiseurs de la Nasa (NEO/JPL), explique que les risques de collision pour 2020 avec 2012-DA14 sont d’environ un sur 83.000. Un risque qui sera sûrement revu à la baisse dans un an, précise-t-il.
Heureusement : l’astéroïde a une taille comparable à l’objet qui a détruit la forêt sibérienne dans un rayon de 20 km en juin 1908. Un impact connu comme l’événement de la Toungouska (ou Tungu ska).
«Observer 2012DA14 l’année prochaine sera également un très bon test pour préparer le passage de l’astéroïde Apophis en 2029», expliquent par ailleurs les astronomes espagnols. Ce géo-croiseur de 270 m de diamètre sera alors à environ 36.000 km de la Terre.
L’observatoire de La Sagra a rejoint depuis quelques mois le réseau de surveillance des géo-croiseurs de l’ESA (Space Situational Awareness). De nouveaux instruments ont été installés en 2011 sur les télescopes automatisés qui scannent le ciel, afin de réduire les temps d’exposition et d’augmenter les chances de repérer de plus petits géo-croiseurs. Une stratégie payante !
Sciences & Avenir.fr
Ne rigolez pas, mais 22 000 km, c’est très bas, c’est 18 fois plus bas que l’orbite moyenne de la lune. Mais ce que ne dit pas cet article, c’est la vitesse de cet astéroïde, car si la distance de ce géo-croiseur est importante, une autre constante par rapport à sa taille et sa distance est à prendre en considération, c’est sa vélocité.
Si notre visiteur céleste va à une vitesse supérieure à 11,2 km à la seconde, tout va bien, sinon, notre touriste risque fort de s’inviter en hôte permanent de la Terre. Et ne vous leurrez pas, à l’échelle cosmique, ce voyageur de l’espace ne vient pas juste en vacances, et sa chute sur notre planète risque de laisser des traces profondes.
Si sa vitesse est inférieure à 11,2 km/s, il sera tout simplement capturé par l’attraction terrestre et vu son diamètre, il risque fort de ne pas être détruit en totalité en pénétrant l’atmosphère terrestre. Frappant notre globe sur une mer ou un océan, c’est un immense raz-de-marée qu’on nous promet, si c’est sur le sol dur, il nous reste 2 possibilités. La 1ère, dans une zone déserte, il fera du dégât, mais avec un peu de chance et beaucoup de veine, on ne devrait pas trop en pâtir. Par contre, je n’en dirai pas autant s’il devait choisir une région habitée (et encore moins une ville très peuplée).
Heureusement, la probabilité qu’il tombe sur une zone habitée est relativement très faible, car environ 10% seulement de notre globe est occupé et peuplé par l’homme, mais ne rêvons pas, le risque est réel.
Serait-ce l’Armageddon qui nous est prédit par le calendrier mayas, personnellement je ne le pense pas, bien que s’il devait nous frapper de plein fouet, il ferait sans doute pas mal de dégâts, mais il est quand même un peu trop petit pour supprimer toute vie sur terre. Peut être celui qu’on nous annonce pour 2028, allez savoir.
karfa93
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