Un peu de paléontologie
Un peu de paléontologie.
Nous avons vu dans un chapitre précédant que la vie est venue sous la forme de bactéries (37) ; ces bactéries vont se diviser en organismes, soit unicellulaires par la suite en organismes pluricellulaires.
Les organismes unicellulaires donneront naissance aux protistes (38), les protistes chlorophylliens assimilés aux espèces végétales telles que les algues, aux champignons et aux protistes protozoaires assimilés aux espèces animales.
Les organismes pluricellulaires eux à leur tour donneront naissance, coté végétale, à plusieurs branches en passant des mousses, aux fougères, aux conifères et autres plantes à fleurs.
Le monde animal va s’étioler aussi en 2 rameaux principaux, les invertébrés d’un côté et de l’autre les cordés (39).
Coté invertébré ce sont les méduses, les coraux, les annélides (les vers et autres sangsues), les arthropodes (les araignées, les scorpions, les crustacés), tous les mollusques (de la pieuvre au calamar sans oublier la seiche et autres encornets), les échinodermes (40) (oursin, étoile de mer). Les cordés embranchement le plus évolué du règne animal car ils possèdent une corde dorsale et sont probablement à l’origine des vertébrés, et les vertébrés celle des mammifères, hommes y comprit, vont voir le jour.
Chez les cordés, seront engendrés les vertébrés, les amphibiens, les reptiles, les poissons osseux et les poissons cartilagineux tels que le requin, la raie. Chez les reptiles la division sera beaucoup plus importante ; elle comprendra entre autres, les oiseaux, les reptiles que nous connaissons actuellement comme les serpents, les tortues et tous les crocodiliens (caïmans, crocodiles, gavials et les alligators) mais aussi tous les autres mammifères encore présents de nos jours et enfin et pour finir l’homme.
Les plus vieilles traces fossilisées d’activité de la vie sont appelées Isuasphoera, découvertes au Groenland, des traces microscopiques (0,03 mm de Ø) sont âgées de 3,8 Milliards d’années ; ces fossiles seraient la preuve de l’existence des plus vieux êtres vivants de la planète. Viennent ensuite les stromatolithes (constructions calcaires – 3,4 Milliards d’années) élaborées par des algues unicellulaires microscopiques, toujours en formation de nos jours dans certaines mers chaudes du globe. Ces constructions ne sont pas à proprement parlé des fossiles d’êtres vivants mais seraient plutôt les traces d’activités d’êtres vivants, un peu comme les termitières de nos jours.
Ces êtres microscopiques appelés aussi protozoaires (41) sont encore bien loin de nous ressembler et il faudra attendre plusieurs centaines de millions d’années pour voir apparaître des formes de vie devenir des êtres vivants plus complexes, les premiers métazoaires vont à leur tour apparaître.
Les premiers vertébrés ont vu le jour vers –510 Millions d’années environ, les tous premiers seraient les agnathes (33) sorte de poisson à squelette cartilagineux, sans tête ni mâchoires. A cette époque, de véritables monstres peuplent les océans ; le redoutable Dunkleosteus mastodonte des mers, il possédait un squelette cartilagineux au corps énorme de plus de 7 m de long, une mâchoire démesurée sans dent mais fonctionnant comme des tenailles, coupant et hachant toutes ses proies faisant de lui le plus redoutable des prédateurs marins de l’époque, et les tous premiers requins, toujours présents de nos jours, commencent à hanter l’océan. Mais très vite vers – 450 Millions d’années, leurs descendants vont s’armer, se fortifier que dis-je, se cuirasser ; les poissons à mâchoires possédant une dentition, une solide dentition, de vraies dents coupantes comme des rasoirs vont à leur tour voir le jour, les Osteichthyens.
Ces vertébrés marins vont aussi beaucoup se diversifier, en passant par les hippocampes, sans oublier les poissons d’eaux douces (car ils vont aussi s’acclimater à l’eau non salée) et ces derniers représenteront l’espèce la plus nombreuse et la plus diversifiée des vertébrés aquatiques.
C’est au début du Dévonien – 410 Millions d’années, qu’un groupe bien spécial va se différencier des autres vertébrés, les Rhinoplasties , des vertébrés d’eau douce, corps allongé et recouvert d’épaisses écailles possédant des poumons et pouvant respirer aussi bien dans l’air que dans l’eau, leurs quatre nageoires étaient déjà faites d’os et une nette ressemblance proche de celle des membres des futurs vertébrés terrestres. C’est dans leurs descendants que se retrouveront les ancêtres de tous les vertébrés terrestres, les nôtres par la même occasion.
A la fin du Dévonien – 350 Millions d’années, sous un climat chaud et sec, les mares et les étangs s’asséchaient périodiquement, et la vie était loin d’être idéale pour les poissons qui les peuplaient. Mais les Rhinoplasties y arrivaient très bien à la faveur de leurs corps écailleux (les protégeant du soleil), puisant l’oxygène grâce à leurs poumons et leurs nageoires osseuses pouvant les supporter lors de leurs excursions sur la terre ferme, nageoires qui se transformeront très vite en véritables pattes et ils passeront de plus en plus de temps hors de l’eau. Les Amphibiens étaient nés.
Ces premiers tétrapodes envahirent les rivages, chassant aussi bien les poissons dans leur élément que les insectes dans l’eau ou l’air et vont régner une bonne cinquantaine de millions d’années. Ils se diversifièrent énormément allant de spécimens atteignant 4 à 5 mètres (belle bête) d’autres ressemblaient à des serpents il y en avait même avec la tête en forme de boomerangs.
Mais ce ne fut pas les seuls à être sortis de l’eau, avant eux, des plants et des petits invertébrés (les Arthropodes, araignées, mille-pattes, insectes et scorpions) avaient déjà tenté l’aventure terrestre et avaient appris à vivre au grand air.
Pour résumer, il ne faisait pas très bon de vivre à cette époque, déjà quelques millions d’années plutôt, des poissons mesurant pas loin de 7 m de long, des Amphibiens de 4 à 5 m, des libellules de 65 cm de long et même des mille-pattes de presque 1,80 m, la faune à cette époque n’était vraiment pas très rassurante. Mais la suite n’est pas mieux, bien au contraire.
De -350 à –300 millions, à l’époque du Carbonifère, les continents étaient loin d’être déserts. Des immenses forêts chaudes et humides envahissaient la terre ferme, permettant aux Arthropodes et aux Amphibiens de se multiplier. Et toute cette végétation luxuriante qui en pourrissant lentement dans la chaleur et l’humidité, donneront les grands dépôts de charbon dont l’homme à mis a profit au siècle dernier et encore de nos jours.
Mais c’est aussi à cette époque qu’un nouveau type de vertébrés a vu le jour issu des Amphibiens. La peau de ces Amphibiens devient de plus en plus écailleuse et ils pondent des œufs à l’air libre ; pour cela, ils les entourèrent d’une coquille protectrice possédant des réserves d’eau et d’aliments pour assurer la protection et le bon développement des embryons. Ils purent par ce biais s’éloigner des rivages et envahir les deux hémisphères. Les premiers, les Cotylosauriens, une sorte de reptiles terrestres, ces derniers ressemblaient un peu à des espèces de lézards se nourrissant d’insectes et de plantes dans ces immenses forets et marais en ces époques chaudes et très humides du Carbonifère, ces Cotylosauriens envahissent le Nord.
Dans le Sud, une autre lignée, les Pelycosauriens, virent le jour, leurs cousins en quelque sorte envahissent l’autre hémisphère. Plus grand encore que leurs parents du Nord, parmi eux de véritables carnivores ainsi que de gigantesques herbivores, les plus puissants, les Pelycosaurus. Certains de ces Pelycosaures, les Dimetrodons étaient une sorte de char à voile, carnivores possédant une grande membrane de peau sur leur dos leur permettant de réguler leur température (les seuls reptiles à température fixe, tous les autres sont dits reptiles à température variable), d’autres étaient d’énormes herbivores, les Edaphosaurus. Tous ces reptiles se sont éteints, il y a 250 Millions années mais avant, ils ont eu le temps de donner naissance à un autre groupe, les reptiles mammaliens, les ancêtres des mammifères.
Au Nord à la fin du Primaire, les petits Cotylosauriens, ont eu aussi une nombreuse descendance, ce n’est pas loin d’une dizaine de lignées différentes qui ont dominé la Terre durant toute l’ère secondaire soit environ 170 Millions d’années.
37 bactérie (grec baktêria, bâton) Être génér. unicellulaire, saprophyte ou parasite, dépourvu de noyau et d'organites, se reproduisant par scissiparité, et dont il existe de nombreuses formes (bacilles, vibrions, spirilles, microcoques, etc.).
38 protistes n. m. pl. BIOL Ensemble des organismes unicellulaires, végétaux (algues unicellulaires chlorophylliennes) et animaux (protozoaires). Sing. L’amibe est un protiste.
39 cordés Les cordés, qui constituent l’embranchement le plus évolué du règne animal (les mammifères et donc l’homme en font partie), sont caractérisés par la possession, au moins durant leur vie embryonnaire, d’une corde dorsale. C’est une sorte de baguette flexible, qui s’étend d’une extrémité à l’autre de l’animal, sous le système nerveux et au-dessus du tube digestif. D’origine mésodermique, elle a un rôle de soutien. Chez les procordés (groupe qui réunit les céphalocordés, tels que l’amphioxus, et les tuniciers, tels que les ascidies), la corde, présente chez la larve, disparaît lors de sa métamorphose en adulte. V. aussi hémicordés. Chez les vertébrés, la corde est remplacée par la colonne vertébrale au cours de l’embryogenèse: chaque vertèbre se forme à partir de huit arcs cartilagineux disposés autour de la corde. Cependant, les cyclostomes (lamproies) et le cœlacanthe conservent leur corde à l’état adulte. Les principaux autres caractères des cordés sont: le système nerveux dorsal, la symétrie bilatérale, le mésoderme segmenté dorsalement, la séparation des sexes (sauf chez la plupart des tuniciers), la présence d’un cœur et de reins en nombre pair.
40 échinodermes [ekinod & Rm] n. m. pl. ZOOL Embranchement de métazoaires marins dont la symétrie bilatérale, fondamentale, disparaît au cours du développement larvaire pour former une organisation rayonnée et qui possèdent un squelette calcaire interne fréquemment garni de piquants. (On distingue les crinoïdes, comme les oursins, les échinidés, comme les comatules, et les stelléroïdes, comme les astéries, dites aussi étoiles de mer. Apparus au précambrien, ces animaux sont peut-être à l’origine des cordés.) Sing. Un échinoderme.
41 protozoaire nom masculin(grec prôtos, premier, et zôon, animal)
Être vivant unicellulaire, dépourvu de chlorophylle et se multipliant par mitose ou par reproduction sexuée. (L'embranchement des protozoaires comprend les ciliés, les flagellés, les rhizopodes [amibes, foraminifères, radiolaires] et l'hématozoaire du paludisme.)
42 métazoaire nom masculin( grec meta, après, et zôon, animal) Animal pluricellulaire.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 13 autres membres