La guerre du web est déclarée
LA GUERRE DU WEB EST DECLAREE
C’est fait, depuis hier la guerre mondiale est déclarée, la cyber-war, devrais-je plutôt dire, en effet, depuis hier, la riposte à l’action du FBI a été engagée contre la fermeture du site Megaupload et de ses filiales à travers le monde.
Tout est parti de la fameuse loi SOPA (Stop Online Piracy Act) et PIPA (Protect IP Act), les équivalant des lois ADOPI et LOPPSI en France et qui prévoit (non, pas qui prévoit, pardon, qui a donné), le contrôle du web mondial aux grandes multinationales du divertissement (film, musique, etc.), et d’en limiter l’accès et la liberté à l’internaute lahnda.
Ces lois, remettent en main et ceci d’une façon définitive, les clefs du web à des groupes privés, polices privées (en réalité des milices privées), avec en prime la possibilité de ces milices d’intervenir ou de faire intervenir partout à travers le monde (tout au moins les pays qui ont voté des lois similaires, comme la France avec ADOPI, Canada, Europe, Suisse, Japon, Australie, Jordanie, Mexique, Maroc, Nouvelle Zélande, Corée, Singapour, Emirats Arabes et bientôt le monde entier), et la possibilité pour les ayants-droits possesseurs de copyright D’ACCEDER AUX INFORMATIONS PERSONNELLES d’un internaute seulement suspecté de télécharger un contenu copyrighté, SANS AVOIR RECOURS AU SERVICE D’UN JUGE, mais en plus de faire arrêter manu militari quiconque soupçonné du même délit dans n’importe quel coin du monde.
Un autre aspect de cette loi, au passage de frontière, vous serez fouillé et si l’on découvre sur vous un support informatique, (ordinateur, tablette, ou clef USB), contenant de la musique, (si vous êtes musicien amateur), une scène vidéo (familiale, ou associative), ou un livre pourquoi pas (si vous êtes auteur en herbe), dont vous ne pourrez pas faire la preuve que cette création est de vous, elle vous sera inévitablement supprimée et des poursuites seront automatiquement engagées contre vous, mieux, si votre œuvre est bonne, elle risque de finir dans les tiroirs d’une maison de disques, chez un éditeur ou chez un producteur de film.
Une super-police à l’échelle mondiale, avec pleins pouvoirs à été créée.
Plusieurs sites internet (Wikipédia, Google), avaient en signe de protestation, montré leurs désapprobations, par divers signes de désaccords (page noire, bandeau noir, etc.), mais, hier, la résistance a eu un tournant important.
Hier, le FBI mandaté par cette police privée en sus de faire fermer Megaupload et ses agences à travers le monde, à fait procéder aussi, les responsables de ce site dans le monde entier, (Hong kong, Nouvelle Zélande ou encore aux Etats Unis).
En représailles, à ces arrestations arbitraires, le collectif Anonymous qui se veut être le représentant de la voix du peuple et il le fait savoir notamment en bloquant, les sites internets du FBI tout d'abord, avec lesquels, le collectif de pirates a un lourd contentieux ; mais aussi ceux du Ministère de la Justice américaine, de la Maison Blanche, d'Universal Music et de l'association professionnelle du disque RIAA (Recording Industry Association of America).
Le Ministère de la Justice, l'un des plus lourdement touché par cette offensive, a sobrement indiqué qu'il "enquêtait sur les origines de l'activité, laquelle est considérée comme un acte malicieux jusqu'à ce que la cause réelle soit identifiée". Mais ils ont aussi bloqué en France le site Hadopi.
C’est la première grande offensive de cette ampleur jamais perpétrée sur la toile, mais surement pas la dernière, et notamment la France ou le phénomène est passé quasiment inaperçu, risque d’être secoué si de telles arrestations arbitraires se produisaient chez nous.
La devise des Anonymous :
Nous sommes Anonymes.
Nous sommes Légion.
Nous ne pardonnons pas.
Nous n'oublions pas.
Craignez-nous.
karfa93
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