Le CO² au secours de la croissance ?
Le CO² au secours de la croissance ?
était la clef de la croissance actuelle, alors que nous sommes sur le point d’arriver à l’épuisement total de toutes les richesses naturelles terrestres. (Voir le tableau complet des dates d’épuisement sur mon blog).
Là, vous êtes sur le point de penser que le froid m’a engourdi les neurones, que j'ai oublié de vérifier les niveaux de mon antigel cérébrale et que je n’ai pas pu supporter la température polaire qui nous frappe. Et vous pensez (à juste titre d’ailleurs), que karfa est sur le point de perdre la boule, ou de congeler de l’intérieur, certains parmi vous (que je connais), sont déjà sur le point d’alerter les autorités sanitaire, le SAMU social au 115, alors qu’il n’en est rien, mais je conçois que cela mérite une petite explication.
De quoi s’agit-il exactement, nos voisins et amis Allemands de Niederaussem, viennent de mettre au point dans une entreprise de biotechnologique Brain AG et l’énergéticien RWE, une sélection génétique de micro-organismes.
Sur 3 000 micro-organismes étudiés, ils en ont « isolés 29 qui sont capables de « dévorer » le CO², mais le miracle ne s’arrête pas là, sinon il n’y aurait pas de miracle, ils ont réussi le tour de force à valoriser les restes de ce repas pour les transformer en produits dérivés comme la biomasse qui à son tour finira en biomatériaux, produits chimiques ou bioplastiques et même en isolants pour le bâtiment. (Finalement, c’est comme dans le cochon, dans le CO², y a pas de perte).
Depuis 2 ans que ce projet est sur la brèche, il vient de passer avec succès son examen de fin d’étude (il a réussi son oral, celui de la sélection des micro-organismes.), il ne reste plus qu’aux responsables du projet qu’à travailler sur l’efficacité des procédés de récupération et de transformation du CO2. Pour cela, RWE envisage d’ouvrir le programme à 21 autres partenaires incluant des PME et des laboratoires universitaires.
Leur objectif : élargir les recherches sur de nouvelles sources d’émissions CO2 comme les stations d’épuration, les déchetteries ou encore les raffineries.
Brain AG et RWE ont déjà investi près de deux millions d’euros dans ce projet. Son coût de développement total pourrait atteindre plusieurs dizaines de millions d’euros.
Enfin une bonne nouvelle, nos déchets au secours de notre croissance défaillante, le recyclage de notre pollution pourrait demain, (si les politiques le veulent bien), relancer l’économie et assainir la planète, enfin encore une fois, si les grands trusts pétroliers le tolèrent et que les politiques soient d’accords.
Ecologiquement vôtre : karfa93
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