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          L’écolo-économie, qu’est-ce que c’est ?

          L’écolo-économie c’est l’écologie et l’économie de demain. L’écologie moderne ne peut se passer de l’économie contemporaine et inversement l’économie future maitrisée est indissociable de l’écologie affranchie, libérée, l’écolo-économie de demain.

          Dans l’avenir, tant qu’on séparera l’économie et l’écologie, on foncera droit dans le mur, aucun programme de gouvernement ne pourra être viable.

          Sur le plan économique, à quoi sert-il d’inventer de plus en plus d’automates qui nous sont décrits comme devant apporter un soulagement à l’homme dans son travail quotidien ? Pour le soulager, elle le soulage, elle lui facilite la tache à un point  tel, qu’en réalité, on s’aperçoit que ces machines remplacent plus l’homme qu’elle ne le soulage.

          L’écologie est-elle synonyme de régression et de récession ? Contrairement à ce que croit naïvement  une majorité de personnes, la réponse est non s’y on si prend bien. Par contre, l’hyper-économie telle que nous la vivons, telle que nous la subissons devrais-je dire, nous mène droit à une guerre civile, mondiale de surcroit.

           Avec l’annonce de l’arrivée en masse de futurs robots humanoïdes pouvant être programmés pour accomplir une foule de tâches, d’ici 20 ans, il sera préférable de naître automate qu’humain, si on veut avoir une chance d’avoir un emploi.

          Mais enfin, en réfléchissant bien, à moyen terme, a-t-on vraiment intérêt à laisser proliférer les automates, car dites-moi, à quoi cela servira-t-il de fabriquer toutes ces pléthores de robots et dans le même temps d’entretenir une armée de chômeurs, ou se trouve l’économie ?

          Payerons-nous moins cher un article fabriqué par un robot que par un humain ? Non, la raison est non. Par contre à courte échéance, pour éviter de rémunérer les chômeurs à ne rien faire on grignote de plus en plus les avantages que leur procure leur assurance chômage, car le chômage, ce n’est pas une faveur comme on a tendance à vouloir nous le faire croire, mais c’est une assurance, comme n’importe quelles assurances, voiture, vol ou incendie, la liste est longue.  

          Les rares personnes qui ont encore un emploi, pourront-elles continuer encore longtemps à payer pour des chômeurs de plus en plus nombreux ?

          Pour ne citer que la France, chaque personne qui travaille, fait vivre deux autres personnes, une personne sur trois possède un emploi, c’est une situation qui ne pourra pas perdurer longtemps. La crise mondiale qui vient de nous frapper de plein fouet, a jeté sur le pavé des dizaines de milliers de travailleurs et à paupérisé des dizaines de milliers d’autres, cette crise, complètement artificielle et programmée, qui n’avait d’autre but que de justifier des hausses considérables sur des produits qui sans elle, n’auraient eu aucune légitimité.

         La fin des ressources naturelles approche à grands pas, déjà le Terbium utilisé dans les piles à combustible et dans de nombreuses autres utilisations, et leur stock arrive à leur limite.

         Le hafnium utile dans les barres de modérations de réacteurs nucléaires, prévu au alentour de 2018, l’argent 2021, 2022 l’antimoine 2025 l’or. Pourquoi croyez-vous que depuis 1 an ou 2, les pubs se succèdent pour récupérer vos vieux bijoux en or ? D’une part car l’or va subir une véritable flambée, car passée cette date, lorsque les mines seront taries, son cours va exploser et outre le fait d'être utilisé en joaillerie et bijouterie, l'or est aussi utilisé dans l'électronique, la médecine dentaire, la monnaie et les médailles.

          Bien sûr, l'or sera encore présent dans le sous-sol, mais sous forme extrêmement diluée et donc inexploitable. On en trouvera encore dans les alluvions des rivières sous forme de paillettes, mais en très faible quantité.

          Pour s’en procurer, il restera le recyclage, mais l'offre sera certainement bien inférieure à la demande, qui ne va cesser de croître qu’avec le développement ex potentiel des pays émergeants.

          Pour en finir avec ce chapitre des ressources naturelles, d’ici une centaine d’années, l’épuisement de ces ressources sera total et il nous faudra bien un siècle pour apprendre à vivre sans…si nous le pouvons.

         Mais continuons cet exposé sur notre approche du travail, en sus de faire vivre 3 personnes, on demande à tous (les chanceux, les veinards, les ceux qui ont un emploi) et aux autres (les chômeurs, les pauvres, les oubliés du système), de rembourser les erreurs et les largesses que se sont octroyés, (à eux-mêmes et à leurs amis), les banques et les gouvernements successifs.

          Cette fois, la coupe est pleine, nous sommes dans un système sans retour, la seule façon de renverser la vapeur, c’est effectivement comme le préconise certaines personnes, de se mettre au boulot, de se retrousser les manches, de mouiller le maillot. Cependant, ce n’est pas aux seuls 33 % de français qui travaillent de le faire, ni aux futures armées de robots, c’est à l’ensemble de la population à le faire. Il nous faut absolument retrouver le plein emploi. Pour cela, et je ne crois pas que nous sommes sur la bonne voie, la voie où les pays industrialisés se sont engagés.

          La crise a favorisée aussi dans la foulée, la destruction de millions d’emplois dans le monde industrialisé, en France, certes mais aussi en Europe, au USA, partout ou les gros de la finance ont trouvé nécessaire de détruire des emplois.

          Lorsque après guerre, les premières grandes et grosses machines ont fait leurs apparitions, seul un syndicat avait émis l’hypothèse que la solution était de ne point tourner le dos au progrès. Mais à contrario de l’appréhender à bras le corps et avait suggéré à l’époque, au lieu de manifester bêtement contre elles, comme le préconisaient les autres syndicats, de taxer socialement ces machines.

          Inutile de vous dire que ce fut le tôlé général, taxer les machines, quelle idée saugrenue, les machines étaient là pour nous aider, pour faciliter notre vie, aussi il n’était pas question de propager cette idée, dès lors le concept fut vite classé et encore plus vite enterré.

          Cependant voila, à cette époque, on n’avait pas prévu que ces machines allaient se multiplier, qu’elles allaient faire des petits, au point ou maintenant, l’homme n’a plus sa place dans le monde du travail.

          Pourra-ton encore longtemps retenir ces millions de chômeurs qui sont de moins en moins rémunérés et les millions de malheureux qui ont encore la chance (est-ce vraiment une chance d’ailleurs et pour combien de temps), d’avoir encore un emploi ?

          Si l’on veut s’en sortir, c’est la seule voie qui nous reste, sans pour nous faire régresser comme semble le craindre certains détracteurs (par pure ignorance d’ailleurs), contre l’écologie.

          Pour ne vous donner qu’un exemple, l’agriculture intensive en France, supprimons l’agriculture industrielle et revenons à l’agriculture (que je ne qualifierais non pas de bio, pour diverses raisons), mais de traditionnelle. Et bien rien que dans ce secteur là, en un an, pour alimenter rien que le marché français, 4 millions d’emplois pourraient être créés. Certes, vous me direz, tout le monde ne peut et ne veut être agriculteur, mais convenez que si 50 %  des chômeurs se laissaient tenter,  quel soulagement pour l’UNEDIC et quelles satisfactions pour nos palais.

          Si vous poussez le bouchon et que vous réintroduisez ce schéma à l’industrie et àl’agriculture (qui comme tout le monde le sait, l’industrie est faite en Inde et l’agriculture en Afrique), en France (Oh je sais, cela ne sera pas facile), mais réfléchissez une seconde, regardez le prix de l’essence qui flirt avec les deux euros le litre, je vous fiche mon billet que le baril va exploser dans moins de 5 ans (qu’il n’en déplaise à l’OPEP, nous avons dépassé le pic oïl (la demande dépasse l’offre). Ce prix du baril va favoriser le retour des grandes entreprises dans le giron national.

          Le constat est simple, aui lieu de gonfler la masse des chômeurs, on n'en réduira le nombre et on créera autant de travailleurs en plus et donc de futurs consomateurs, et pourquoi pas de futurs pourvoyeurs du fisc.

          Certes, l’essence qui augmente, n’est pas pour réjouir le conducteur lahnda, mais c’est ainsi, de plus, les pays émergeants qui jusqu'à aujourd’hui fabriquaient pour nous, dans peu de temps, leur croissance (contrairement à la nôtre), va exploser pour certains, où simplement augmenter pour les autres, bien au-delàs du nôtre. Conséquences, ces pays ne pourront plus fabriquer pour eux comme pour nous, et surtout, leurs prix vont augmenter au point que leurs produits faute d’être compétitifs, ne pourront plus être acheminés chez nous.

          Il est temps pour nous de se préparer à cette résurrection si l’on ne veut pas rater le coche, il nous faut dire non aux machines ou alors taxer les machines pour que cette manne financière n’aille pas se perdre dans une seule et même poche. Vivre économiquement et écologiquement n’est pas incompatible, vous voulez un autre exemple où l’écolo économie peut parfaitement marcher.

          Prenez le tri sélectif, depuis qu’il est imposé en France, non seulement, on vous demande de faire le boulot vous-même mais les frais de la taxe voirie n’ont pas diminués pour autant. Pire, ils auraient plutôt tendance à augmenter d’année en année, car, parait-il, les machines pour effectuer le travail à la place des ouvriers en centre de retraitement des ordures coûtent chères et sont très souvent en panne. Cerise sur le gâteau, ce système ne permet que le traitement d’à peine 10 % des ordures récoltées, car parait-il, il faut quand même quelques employés humains pour faire fonctionner ces machines et pour les réparer.

          Où se trouve l’évolution, vous payez plus cher pour un service moins propre et défectueux et au passage, le tri que vous avez effectué vous-même à occasionné, le chômage d’une centaine de personnes. Personnes qu’indirectement, vous payez par vos cotisations d’assurance chômage, elle est pas belle la vie !

          De plus, je connais personnellement des personnes qui préféreraient trier les ordures et en tirer un salaire pour pouvoir survivre et devenir un consommateur lambda, que de fouiller les poubelles, toujours pour survivre mais sans rémunération et n’être plus qu’un miséreux lambda de plus. Question de dignité sans doute, mais qu’en pensent nos dirigeants de la dignité, connaissent-ils seulement encore ce terme, lorsque l’on s’octroi allégrement 178 % d’augmentation comme notre dernier président, ou 40% comme le premier gouvernement Jospin lors de sa première séance.

           Il existe de nombreux exemples ou le modernisme est plus un handicap qu’un bienfait, où l’écolo économie pourrait être parfaitement à sa place. Un autre exemple, les caissières de supers marchés, pourquoi vouloir les remplacer par des automates, j’aimerai bien voir comment réagira une caisse automatique, lorsqu’il y aura une erreur dans un prix (ou bien que malencontreusement, un client mélangera une étiquette sur un autre produit).

          Croyez-vous vraiment que cela ira plus vite dans les files d’attentes, on n’a déjà pas le temps de déposer la marchandise, et encore moins le temps de la récupérer en caisse. Vous n’avez pas fini de payer, qu’il vous reste encore un max de denrées à enlever du tapis, que déjà, votre voisin vous pousse pour prendre votre place et lorsque cela ne va pas assez vite, c’est la caissière elle-même qui déplace votre marchandise.

          Alors gagner du temps, pour faire quoi, je vous le demande ? Sommes nous si pressés d’arriver à l‘âge de la retraire et d’y gagner à peine de quoi survire ?

          De plus 99% de la production de fer, sont utilisés dans la fabrication de toutes nos machines, véhicules, robots, constructions... et le fer est prévu pour arriver à sa fin d’ici une soixantaine d’année, aussi les problèmes de pénurie se feront sentir bien avant.

          L’économie de marché, pratiquée actuellement est une hérésie et l’écologie seule telle qu’elle nous est présentée aujourd'hui ne veut rien dire, seule l’écolo-économie nous permettra de nous adapter au rythme du recyclage des matières premières qui le permettront dans le respect de l’individu.

          Commençons par avoir un emploi durant notre vie de manière à ne pas être réduit à faire la manche lors de notre retraite et à courir les aides de l’état, et seule l’écolo économie peut nous y aider, pensez-y ! Un pays sans chômeur, le pied.

          L’Ecolo-économie commence par le respect de l’individu et finit par la considération de tous.

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