Quand le ciel nous tombera sur la tête
Quand le ciel nous tombera sur la tête
Et qu’en est-il du ciel en question de nos jours, il revêt les habits brillants et froids de l’acier des satellites artificiels que l’homme a envoyé en orbite. Je dis froid mais n’exagérons pas quand même, c’est plutôt brûlant comme de la lave en fusion qu’il faudrait dire, car c’est ce qui s’abat sur terre lorsque que ces débris retombent sur nos têtes.
En principe, tous les responsables NASA, ESA et gouvernementaux de chaque pays vous serinent à chaque fois, en précisant qu’il n’y a aucun risque, (en principe). Qu’il est mathématiquement et pratiquement impossible que les quelques rares morceaux qui ne se disloquent pas (bien exceptionnellement), durant la traversée de l’atmosphère, en aucun cas ils ne frapperaient une zone habitée.
Et quand bien même, qu’une telle éventualité viendrait à se vérifier, que la surface de notre globe est en réalité faite de 10% de zones habitées et 90% de zones désertiques. Qu’un de ces élément viennent tomber juste sur une ville tiendrait du miracle, une chance sur plusieurs centaines de milliards, encore plus que pour le loto. Ils ont raison, une telle probabilité est impossible de se réaliser. Et bien ces jours-ci, croyez-moi, on à bien failli toucher le loto, tous les numéraux en une seule foi, et parait-il que ce n’est pas la première fois que cela nous arrive.
En octobre 2011, le satellite allemand Rosat se désintégrait dans l'atmosphère et ses débris chutaient vertigineusement sur la planète Terre. En évitant de justesse une catastrophe – si tant est que leur plongeon final dans le golfe du Bengale n'en est pas une. Selon un scientifique de l'Agence spatiale européenne (ESA), si ces bolides, filant à 450 kilomètres/heure, étaient tombés "7 à 10 minutes" plus tard, ils auraient atteint Pékin et ses quelques 20 millions d'habitants. La capitale chinoise était pile dans leur trajectoire, rapporte Der Spiegel. En général, seulement 20 à 40 % d'un satellite qui sombre dans l'atmosphère atteint le sol.
Dans le cas de Rosat, engin particulièrement résistant et pesant 2,5 tonnes, la proportion devait atteindre 60 %.
Soixante pour cent de 2,5 tonnes cela fait quand même la bagatelle de 1,5 tonne qui fonce à la vitesse de 450 k/h, une paille, (l’explosion qui en résulterait ferait presque autant de dégât (physique) qu’à Hiroshima, avec un cratère de 2 km de diamètre et environ 2,5 millions de morts), vraiment une paille.
On n'ose imaginer les cratères fumant dans les quartiers peuplés de la mégapole ou sur la vaste place Tiananmen.
En septembre, le suspense est monté autour d'un satellite de la NASA qui menaçait de tomber sur les Etats-Unis. En janvier, c'est un engin russo-chinois qui plongeait sur l'Amérique du Sud. Les deux ont finalement terminé leur course dans l'océan Pacifique.
En France, l'armée de l'air veille en tout cas au grain. Dans les colonnes du Monde, le lieutenant-colonel Gardien rappelait les efforts déployés pour tenter de prévoir ces chutes aléatoires, très difficiles à suivre par les radars, et qui entraînent "impacts violents et incendies, parfois matières dangereuses".
Mais rassurez-vous, ce genre d’incident ne peut nous arriver dans le futur, après tout, la NASA ne comptabilise que 22 000 objets de grosses tailles attendant patiemment leurs tours, (car ils sont très disciplinés) nos OVNIs, d’être précipités sur nos têtes, pardon, j’oubliais aussi les quelques millions d’autres (plus petits rassurez-vous), qui attendent aussi leurs tours mais qui (d’après leurs tailles et les dires des mêmes responsables), devront se désagréger « complètement » dans l’atmosphère.
Ouf, on l’a échappé belle, vous pouvez dormir tranquille braves gens, On s’occupe de tout !
Amicalement vôtre : karfa93
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