Résumons
RESUMONS.
Vers – 350 à 300 Millions d’années, les premiers amphibiens (37) vont donc voir le jour et c’est d’un petit têtard qu’un jour un pas décisif à la conquête des continents ou plutôt du continent va être franchi. Un pas décisif serait plutôt une métaphore car le pas a été assez hésitant. Poussé par un sentiment de sécurité cet amphibien va s’aventurer en se traînant, en rampant plus qu’en marchant sur les berges.
Ceci n’a certainement pas été facile, loin de là, car il lui en a fallu du cran pour affronter ce milieu aussi hostile non seulement pour sa locomotion, mais surtout pour sa respiration, car n’oublions pas qu’à l’origine cet amphibien ne respirait qu’au moyen de branchies. Il lui a donc fallu dans un premier temps faire des réserves d’eau pour y puiser son oxygène, plus tard, beaucoup plus tard, d’adapter son mode de respiration et acquérir de véritables poumons.
Cette nécessité impérieuse à s’extraire de son milieu marin devait être conditionnée par une envie folle de survivre. Les dangers qui guettent notre têtard sur la terre ferme seront légions, l’atmosphère d’une part pour sa respiration, mais aussi la température car comparé à son monde d’origine, l’univers terrestre est un véritable four, une vraie étuve par rapport à la température ambiante du fond marin.
Il est possible, qu’à partir de cet instant, sa volonté ait pris le pas sur le simple fait de vouloir survivre à tout prix. Ce n’est pas une certitude mais une simple probabilité, voir une simple éventualité. Il faut reconnaître aussi que cet animal, outre sa volonté de survivre, possède déjà une certaine intelligence car il a très vite repéré que son nouvel environnement est beaucoup plus riche en cachettes sécuritaires et se révèle être aussi un meilleur garde-manger.
A partir de cet instant, nous pourrions peut être parlé d’évolution car il lui a fallu plus de volonté pour survire que de faculté d’adaptation. Il y a peut être eu à ce moment là une volonté consciente de vouloir évoluer, changer et migrer ou le raisonnement a peut être prit le pas sur l’instinct.
Reprenons, notre amphibien est maintenant bien installé dans son nouvel environnement (la Pangée) vaste continent originel, le seul continent que comporte la Terre à cette époque.
37 Amphibien : classe de vertébrés à larve aquatique munie de branchies, à peau nue et à température variable et comprenant trois superordres: les urodèles, les anoures et les apodes.
38 Pangée (la), continent unique de la fin du paléozoïque qui regroupait toutes les terres émergées et qui s'est ensuite divisé entre le Gondwana au sud et la Laurasie au nord.
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