Terminator
Catégorie robotique
Il y a quelques années en arrière, à la veille de l’an 2 000, dans les années 70, on nous promettait un futur incroyable, des concours furent même organisés à qui prévoyait le mieux, ce futur féerique.
Des voitures volantes en passant par les robots domestiques faisant toutes les corvées à notre place, l’imagination était fantastiquement ouverte. La conquête de Mars était même fixée pour la date de 2025. Dans les toutes premières années du millénaire, on devait avoir une colonie de terriens installée soit dans une station spatiale, soit sur une basse lunaire.
Bon, on a été quelque peu déçu, pas de voiture volante à l’horizon 2015, ni même celui de 2020, à part quelque unes aux Etats Unis, (oui, il y en a). Pas de base lunaire non plus (quoi qu’on en parle encore), et encore moins d’invasion d’automates dans nos demeures, mise à part peut être le chien et l’aspirateur.
Pour notre consolation, on a eu droit quand même à l’ISS, (notre base spatiale habitée), maigre consolation. Pourtant, nous sommes tous de la génération qui a été bercée par la science fiction avec son univers remplit de robots humanoïdes.
Ah ! Isaac Asimov avec ses « robots de l’aube, ses robots temporels, son robot qui rêvait », et j’en oublie, comme ils nous ont pu nous faire rêver. Bien sûr, je n’ai mentionné qu’Asimov mais j’aurais pu en citer bien d’autres, mais c’était certainement lui qui en parlait le mieux. On y croyait dur comme fer nous, à ces robots, d’autant que les centres de recherches s’étaient attelés à la tâche pour nous donner ces merveilleux jouets de notre enfance.
Et bien soyez rassuré, il va bientôt arriver le jour béni, le jour tant attendu, où notre rêve deviendra réalité. Le robot de nos rêves les plus fous, nous sera livré dans la décennie à venir.
Ah bien sûr, on ne pourra pas encore se le procurer sur catalogue de la Redoute ou ailleurs, non, il nous faudra attendre encore un peu. Avant bien sûr, il sera expérimenté par les militaires pour être bien certain qu’il résistera à la fureur de nos chères têtes blondes.
Bon d’accord, il y aura une version militaire avant la fabrication en série destinée au grand public (tant d’inventions ont d’abord transitées par les militaires ou le sport de haut niveau), alors pourquoi pas nos robots.
Le 31 octobre de cette année, la société Boston Dynamics a révélée à la presse américaine, la sortie prochaine d’un automate ressemblant à s’y méprendre à Terminator, (1,2 ou 3, ça je n’en sais rien, c’est trop m’en demander).
Il ressemble à un être humain, pèse tout comme l’homme 80 kg et mesure 1,90, (bon, c’est vrai, il est un peu plus grand que la moyenne).
Il répond au doux nom de PETMAN, et n’y voyez pas pour autant de la malice dans le choix de son nom. Les ingénieurs de la Boston Dynamics ne l’ont pas construit dans le but qu’il émette des bruits incongrus, n’y de le doter d’un caractère autoritaire. Je ne connais pas l’étymologie du terme, ni l’historique qui à conduit les pères de PETMAN à préférer ce nom à d’autres, mais je suppose qu’en anglais, PETMAN, doit signifier quelque chose de précis.
Pour en revenir à notre ami cybernétique, il sera livré à l’armée américaine courant 2012, il ne reste plus qu’à lui trouver un uniforme à sa taille (et à le doter d’une tête sympa), et il sera apte pour le service.
A quoi va-t-il service ce PETMAN me diriez vous ?
D’après l’armée, pour commencer, on lui confira des missions de second ordre, comme tester des vêtements et des casques destinés à protéger les soldats contre la guerre chimique, il est prévu qu’il soit copieusement arrosé de produits nocifs ???
A 26,5 millions de dollars, on imagine mal l’armée de l’oncle SAM, consacrer une telle somme pour s’en servir comme top model, un simple mannequin de couturière aurait aussi bien fait l’affaire et à moindre coût.
Si l’on se souvient du prédécesseur de PETMAN, le super- cyber-cabot, BigDog, qui lui, avait eut droit à un traitement de faveur car ses missions étaient un peu plus intéressantes, il était capable entre autre de se mouvoir au pas de charge en terrains accidentés, d’escalader des collines enneigées, et de garder son équilibre sur la glace avec une grâce à faire pâlir les Duchesnay ou Alain Calma.
Aussi, il y a fort à parier que l’armée affectera PETMAN à des missions plus « pointues » et plus secrètes, que seuls les militaires savent si bien fomentées. Comme par exemple, l’incursion en zone ennemie rendue volontairement radioactive, afin de débusquer les pauvres militaires « adverses » terrés comme des lapins dans un quelconque abri plus ou moins antiatomique.
Pour preuve cet emploi d’homme mannequin qu’on lui prête cache certainement une autre activité, ses performances sont trop proches de l’homme. A quoi servirait un mannequin pouvant marcher, courir, se tourner et se baisser comme un être humain à 26 millions de dollars, alors que les versions antérieures «étaient bien plus performantes », j’aimerais que l’on m’explique ?
Dans les versions antérieures des cyber-cabots, BigDog n’est autre que le fils caché de LittleDog, simple robot de transport. Ces deux générations de robots à 4 pattes étaient déjà « indestabilisables », tout en portant de lourdes charges, malgré les efforts de leurs concepteurs à vouloir les renverser. Je doute donc for que PETMAN, ne soit doté que de fonctions subalternes, sinon, où serait la nouveauté.
Il est parait-il déjà prévu une version civile, ou il devrait exceller dans les centrales nucléaires lorsqu’elles auront explosées. Ils pourront servir non pas de terminateur, mais de liquidateur, la France avec toutes ses centrales ferait bien d’en acquérir une dizaine avant qu’il n’y ait trop de problème.
Bon, c’est vrai, pour l’instant notre PETMAN ressemblerait plus à notre bon roi serrurier Louis XVI quelques minutes après sa mort, qu’a Arnold Schwarzenegger, mais ne désespérons pas, d’ici une dizaine d’années, peut être pourra-t-on commander sa version miniature au Père Noël ?
Sources :
http://www.lesnumeriques.com/robot-littledog-terribles-progres-news-14087.html
http://www.lesnumeriques.com/armee-americaine-prepare-elle-terminator-news-21821.html
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