karfa93

karfa93

Métier d'avenir

Catégorie robotique

 

 

Et encore un robot !

L’humanité 2.0 suite.

Des robots, encore des robots et toujours des robots

Nouvelle adaptation d’une génération de robots

Métier d'avenir

La Série des robots continue

Ils sont fous ces Terriens

L'Humanité 2.0

Des Robots et des Hommes

Des robots agriculteurs

Terminator

 

Métier d’avenir : Eboueur spatial

 

 

 

          Rassurez-vous, cette annonce ne paraitra pas dans les différentes agences du pole emploi de France et de Navarre. Ni demain ni dans les  années à venir pour la bonne raison que c’est encore un robot qui s’en chargera.

 

          Nettoyer l'espace autour de la Terre, de plus en plus encombré de débris spatiaux menaçants : tel est le projet d'une équipe de Lausanne, qui veut concevoir un satellite "éboueur".

 

          Une équipe de chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) veut envoyer un satellite nettoyeur dans l’espace d’ici 3 à 5 ans, afin de faire la démonstration qu’il est possible de vider peu à peu la poubelle spatiale. Cette ceinture de déchets qui ne cessent de grossir autour de la Terre à cause des activités aérospatiales humaines.

 

          Pour les centaines de satellites en orbite autour de la Terre, cette pollution spatiale est une menace croissante. 16.000 débris dont le côté mesure plus de 10 cm sont suivis par la Nasa mais il en existe beaucoup plus, y compris de petits débris, pas plus gros qu’une bille, qui deviennent des projectiles lorsqu’ils heurtent un satellite à près de 30.000 km/h. la station spatiale internationale doit régulièrement modifier son orbite pour éviter une collision avec un débris.

 

          «Il est nécessaire de nettoyer l’espace et d’enlever les gros débris pour qu’ils ne produisent pas dans le futur de petits débris qui rendront l’espace inaccessible» explique Claude Nicollier, ancien astronaute de l’ESA, professeur à l’EPFL.

 

          Au sein du Swiss Space Center, dirigé par Volker Gass, un prototype de satellite nettoyeur est en cours d’étude. Un projet chiffré à plus de 8 millions d’euros et dont la réalisation, prévue entre 2015 et 2017, dépendra des financements obtenus.


CleanSpace One déploie son 'piège' pour attraper le satellite visé.(EPFL / Swiss Space Center).


          Dévoilé mercredi 15 février, le projet CleanSpace One vise un petit satellite Suisse envoyé en 2009, SwissCube. Première difficulté pour le satellite nettoyeur : adapter sa route pour se placer sur l’orbite de sa cible. Il faut pour cela un nouveau type de moteur, en développement à l’EPFL, précise les concepteurs du projet.


          Seconde difficultés majeure : se saisir du satellite qui file à une vitesse de 28.000 km/h, plus de 600 km d’altitude, et qui peut être en rotation. Chercheurs et étudiants de l’EPFL s’inspirent du vivant pour mettre au point le mécanisme de préhension, qui évoque à ce stade les tentacules d’un animal marin ou les pièges de certaines plantes carnivores (voir la vidéo).


          Une fois que le satellite nettoyeur a capturé son «déchet», il redescend et brûle dans l’atmosphère. Volker Grass imagine à terme la possibilité de concevoir plusieurs types de satellites nettoyeurs en fonction de la cible.

           L’enjeu est d’éviter des collisions qui produisent des tonnes de déchets dangereux, comme en 2009 entre le satellite de communication américain Iridium-33 et un satellite russe hors service, Cosmos-2251, à 790 km d’altitude –soit au-dessus de l’orbite de la station spatiale. En février 2007 l’explosion de l’étage d’une fusée russe –restée dans l’espace après une mise en orbite ratée- a produit plus d’un millier de débris. Un mois plus tôt c’est un test mené par la Chine, avec la destruction délibérée d’un satellite par un missile, qui avait envoyé en orbite autour de la Terre plus de 2.500 débris spatiaux.

          Aujourd’hui le coût pour assurer les satellites de communication se monte déjà à 20 milliards de dollars, soulignent les responsables du Swiss Space Center, et avec le risque accru de collision ce prix devrait augmenter, faisant par ricochet grimper le prix des services fournis par les satellites. L’enjeu et donc aussi économique.

 

          Sources : Sciences & Avenir.fr  du 16/02/12

 

          karfa93

 



21/02/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 13 autres membres